"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est par le biais de biographies assez récentes de Jean Sibelius que Bo Carpelan a appris l'existence de son propre grand-oncle, Axel Carpelan (1858-1919), musicologue et ami du grand compositeur, dédicataire de la Deuxième Symphonie en ré majeur. Bo Carpelan a voulu retracer la vie de cet homme solitaire, de ce «raté», à travers son «journal fictif». Ce journal, Axel commence à le tenir dès son dixième anniversaire, jour marqué d'un éclair qui l'éblouit et fait de lui un être qui voit plus clair et plus loin que les autres : un voyant, mais qui porte en lui à la fois l'inspiration et le désespoir. Jamais il ne parviendra à composer autrement que «dans sa tête», déchirant dès le lendemain les tentatives d'écriture de la veille. C'est à travers Sibelius, ami lumineux et triomphant mais également inconsciemment brutal, véritable force de la nature malgré ses moments d'abattement et de doute, qu'Axel, devenu «le pauvre honteux» de la famille, va vivre, admiratif et exigeant, ravi et révolté à la fois.
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