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Jehan d'Ivray est le pseudonyme de Jeanne Puech d'Alissac (1861-1940), l'une de ces voix féminines transculturelles aujourd'hui oubliées qui contribua à faire connaître, de l'intérieur, une Égypte devenue sa seconde patrie.
Mariée à un médecin égyptien rencontré en France où il faisait ses études, Jehan d'Ivray s'installa au Caire puis à Tantah où elle vécut pendant quarante ans, de 1879 à 1919. Au coeur du harem est le récit autobiographique des mois qu'elle passa, à son arrivée, dans le harem d'un onde de son man. Elle raconte, trente ans après cette expérience, comment elle apprit, dès l'âge de dix-huit ans, à se forger une identité - de femme et d'écrivain - au contact d'un Orient profondément différent et bien souvent connu à travers de nombreux stéréotypes.
Cent ans après la première publication, cette réédition, augmentée d'une postface analysant les contextes et les enjeux de l'oeuvre, donne à découvrir une oeuvre dans laquelle l'auteure s'interroge sur le dialogue (possible) entre les cultures et sur la condition de la femme dans le monde arabe.
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