"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tôt engagé dans le combat pour l'indépendance du Vietnam, Nguyên Bac rejoint les montagnes du Nord dès 1946 et, en 1951, il était nommé agent de liaison, à Hanoi, entre le front et le comité urbain du parti communiste. Professeur de français dans des institutions privées afin d'assurer sa «couverture», c'est chez un riche Français, Charles-Henri de Montpezat, qu'il trouvera la «planque» la plus durable et sûre, en s'y faisant passer pour domestique.
Profitant de la décision du général de Lattre de mettre en oeuvre la «conscription obligatoire des jeunes de dixhuit à vingt ans», il se lance dans l'action et organise des manifestations, qui iront jusqu'au blocage de convois militaire français, distribution de tracts, etc.
Nguyên Bac a écrit là un livre sans équivalent sur la vie quotidienne à Hanoi pendant la guerre d'Indochine, sur le ravitaillement, les loisirs, les fractures au sein des familles et la solidarité entre les combattants du front et les habitants de la «ville captive».
Le 7 mai 1954, c'est par la BBC que Nguyên Bac apprendra la chute de Dien Bien Phu, un nom pour lui jusqu'alors inconnu.
Loin de toute langue de bois, le livre de ce Vietnamien engagé dans la lutte pour l'indépendance de son pays est un document unique, car s'il apporte le point de vue «de l'ennemi» dans la fresque déjà très fournie des témoignages sur cette guerre, il est aussi très loin des mémoires partisans à la langue de bois comme ceux de Giap et autres apparatchiks communistes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !