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Diane, déesse de la mythologie romaine (nommée Artémis dans la mythologie grecque), est une figure de légende qui symbolise l'eau, la nature, la nuit, la lune, la violence et la sexualité.
La déesse lunaire, vénérée sous la triple identité de Luna (la Lune), Diana (la Terre) et Hécate (le monde souterrain), est devenue peu à peu divinité de la chasse, de la chasteté et de la virginité. Diane, vierge chasseresse défendant farouchement sa virginité, s'est ainsi rapprochée de l'Artémis des Grecs. Cette vaillance est l'un des traits de caractère de la femme vertueuse, figure à laquelle se réfère volontiers la littérature de la Renaissance et du XVIe siècle français.
Diane a ainsi pris corps au cours des siècles, sous de multiples formes dans divers champs de la création. La littérature contemporaine ne l'a pas oubliée (on songe à L'Hécate de Pierre jean Jouve), ni la psychanalyse qui, dans les années 1970, a revisité ce mythe par une lecture moderne, mettant en pleine lumière les rapports qu'entretient l'humain avec la déesse. A travers la vision de Jean-Christophe Ballot, le livre nous invite à une déambulation du Musée du Louvre au parc du Château de Versailles en passant par La Garenne Lemot à Gétigné, près de Nantes.
En Italie, il nous ouvre les jardins secrets de la Villa Médicis à Rome et de la Villa d'Este à Tivoli, les jardins du Palais Royal de Caserte, prés de Naples et la Galerie des Offices à Florence. Faisant " oeuvre sur l'oeuvre ", il s'agit pour le photographe de s'approprier et de ré-interpréter le travail de sculpteurs de la Grèce antique jusqu'au XIXe siècle tels que Christophe-Gabriel Allegrain, François-Joseph Bosio, Benvenuto Cellini, François Girardon, Jean-Antoine Houdon, Gaspard et Balthazar Marsy, Paolo Persico, Ponce Jacquiot, Giacomo Antonio Ponsonelli ou François-Frédéric Lemot.
Le photographe, qui a été pensionnaire à la Villa Médicis, est nourri de ses expériences romaines. Il détaille les statues, les reliefs, en découvre la texture et le grain et les inscrit dans des gammes de gris aux nuances subtiles. Hôte des lieux pour une matinée ou une nuit, il met en scène ces personnages de pierre. Dans son théâtre d'ombres et de lumières, le photographe traduit des sentiments : de la tendresse à la plus grande violence.
Par un usage saisissant du flou, il anime la pierre. Il exprime ainsi la légèreté et la sensualité des corps ou renforce l'intensité dramatique des jeux cruels de la déesse.
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