"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au départ, j'ai détesté Verviers. En 1945, j'y suis arrivée avec un accent bruxellois à couper au couteau. Dieu ! que c'était rigolo. Pour mes condisciples, s'entend. Dire que j'ai été aussi interrogée sur les noms des rues de Verviers. École des Boulevards, Lycée royal, Académie des Beaux-Arts, première exposition de photos à la galerie de la Meuse-Verviers. J'ai fini par me lasser de la chose. Puis arriva le numérique qui me permit de renouer avec mes premières amours; l'ordinateur servant de chambre noire, sans éclairage vert-jaune et sans produits chimiques. Sous l'influence d'une amie, peintre constructiviste, Camille Kairis pour ne pas la nommer, mon regard sur Verviers s'aiguisa. Ce fut comme si les pierres me clignaient de l'oeil : enfin, t'as vu ! quelqu'un a vu !
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