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Dans la dernière décennie du 19e siècle, les provinces arméniennes de l'Empire ottoman sont à feu et à sang. Le sultan Abdul Hamid II tente de régler la question arménienne en supprimant les Arméniens : plus de 300?000 sont massacrés. Au cours de la Guerre mondiale, les Jeunes-Turcs planifient et organisent le génocide des Arméniens.
Quelle fut alors la réaction des écrivains et des intellectuels français devant ces actes de barbarie?? Edmond Khayadjian répond à cette question et révèle l'existence d'un vaste mouvement arménophile.
Le poète Archag Tchobanian (1872-1954) a joué dans ce mouvement un rôle déterminant. En 1895, il quitte Constantinople et se fixe à Paris. Bien vite, il gagne à la cause arménienne de nombreuses sympathies en faisant connaître le martyre de ses compatriotes, mais aussi en montrant quel peuple est le sien. Véritable ambassadeur des lettres arméniennes, il révèle à l'opinion française les trésors de la culture arménienne.
Anatole France, Georges Clemenceau, Pierre Quillard, Denys Cochin, Victor Bérard, Séverine, Jacques de Morgan, Antoine Meillet, René Grousset... lui apportent un soutien actif. C'est grâce à Tchobanian que de nombreux écrivains, artistes et hommes politiques sont devenus des arménophiles militants.
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