Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Devenu historien, Anton Stremooukhov revient à Tchebatchinsk après quinze ans d'absence et se remémore son enfance.
En quête d'un lieu où le NKVD ne saurait la retrouver, sa famille s'était installée au Kazakhstan à la fin des années 30, dans cette petite ville alors peuplée de Coréens et d'Allemands, de Tchétchènes et d'Ingouches, de déportés, anciens koulaks et prisonniers politiques, sortis des camps staliniens. Le roman s'articule autour du grand-père d'Anton, agronome et ancien instituteur, personnage d'une incroyable vitalité, fort d'un savoir et d'une culture immenses, et qui s'obstine à vivre selon les codes et les règles d'avant la Révolution.
Le message de ce livre est clair : sans l'intelligentsia persécutée, bannie et humiliée, la Russie n'existerait plus. Pour Alexandre Tchoudakov, professeur de littérature et spécialiste de Tchekov, la langue a une valeur essentielle, la même importance que la pensée, l'esprit ou la mémoire... L'amour du mot, de l'expression, transparaît à chaque phrase. C'est une délectation, un constant jeu avec la langue, avec ce trésor du passé...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !