"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Masaru est un gentil garçon qui s'est endetté jusqu'au cou. Incapable de rembourser ce qu'il doit, il se retrouve à travailler pour un usurier peu scrupuleux. Affublé comme une brute épaisse, il va plonger dans un monde empli de violence et de perversité : recouvrements bestiaux, prostitution de mineures , transports de marchandises illicites.
Un jour, on lui demande de livrer un conteneur dans un bassin d'élevage d'anguilles. Des alentours sombres et pauvres aux employés tout droit sortis d'un mauvais rêve, l'endroit fascine Masaru. Et plus que tout, il se demande ce que contient ce conteneur.
La curiosité est un vilain défaut, et il va vite en faire les frais...
On suit Masaru Kurami qui as de lourdes dettes de jeu, as était racheter par Chiwaki, qui tiens une entreprise, ou il mets en place des magouilles en tout genre.
En contrepartie du règlement totale de cette dette, il doit faire, diverses missions, comme de recouvrement de dettes au réseau prostitution en passant par le transport de marchandises.
Quand il fait la connaissance, du frère de son patron, et lui propose de régler quelques petits soucis, pour lui, mais à partir de ce moment-là, il va se faire beaucoup d'idées, de ce qu'il transporte, est ce qu'il est vraiment dans la vérité ou c'est encore pire ?
J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui commence tranquillement par la vie Masaru qui essaye de régler la dette qu'il a vis à vis de Chiwaki, et plus on avance dans le roman, et plus ça devient psychologique, on rentre vraiment dans la tête de cet homme.
Et on ressent, vraiment, le désarroi dans lequel qu'il se trouve, par cet antre fait, il y arrive plusieurs fois, d'être dans les problèmes, et c'est pour cela qu'il regrette fortement un événement, mais il en réchappe à chaque fois.
Mais dans sa tête, c'est toujours de la même façon, il est toujours perturbé, par cet acte qu'il a commis, et qu'il regrette amèrement, il est vraiment perturbé.
Et l'auteur nous fait vraiment ressentir, vraiment le poids psychologique de cet acte commis intentionnellement.
L'action est omni présente, et peu à peu, on découvre les principaux personnages du roman, et on peut être qu'en empathie avec Masaru, qu'il cherche juste à travailler pour régler sa dette.
Mais après plusieurs événements qu’il n’a pas choisis, il se retrouve dans une situation inextricable.
Après le roman finis un peu comme en queue de poisson, comme on dit, donc je me demande, si un jour, il y aura une suite.
Je l'achèterais avec plaisir, car j'ai vraiment aimé la plume de cet auteur, qui vous prennent directement dans l'action de la trame.
Je ressors de ce 9e service presse de DE SAXUS, satisfaite, et j'ai beaucoup aimé découvrir les publications de cette maison d'éditions, c'est très varié et très intéressant, et j'ai hâte à nouveau de lire leurs prochains livres édités par eux.
L’histoire est assez originale et nous fait découvrir un milieu peu répandu dans les romans.
Nous découvrons donc une sorte de mafia qui s’occupe de plusieurs choses…
Si les idées sont bien trouvées j’ai par contre été frustrée par le fait que l’on ne découvre pas Tokyo. En effet je m’attendais à découvrir des paysages, la ville, les gens, leur culture et leurs habitudes mais ce n’est pas trop le cas…
L’auteur se concentre essentiellement sur cette mafia et ce groupe qui s’occupe de situations particulières, je ne vous dirai pas lesquelles pour ne pas vous spoiler l’histoire.
J’ai apprécié connaître les côtés sombres et peu connus de ce pays. En général les thrillers sont centrés sur un meurtre ou une enquête mais ici nous avons vraiment affaire à tout un réseau et c’est cela que j’ai aimé découvrir.
Les descriptions sont précises mais n’alourdissent pas le texte c’est donc une bonne chose.
En ce qui concerne les personnages, si le protagoniste est assez bien décrit ce n’est pas vraiment le cas pour les autres… Malheureusement les prénoms japonais du roman se ressemblent parfois un peu et j’avoue qu’à certains moments je me suis parfois perdue entre leur rôle et leur prénom… Je pense que c’est parce que je ne suis pas vraiment habituée à lire des romans japonais dans lesquels il y a beaucoup de personnages qui ont des noms un peu similaires…
L’écriture de Yû Takada est fluide et le roman se lit assez rapidement.
Le roman est centré sur le personnage de Masaru, et le point de vue est extérieur. Je trouve que cela crée une barrière et j’aurais apprécié avoir un point de vue interne pour vraiment me mettre dans la peau du personnage. De plus, avoir plusieurs points de vue aurait, je pense, donné une autre dimension à l’histoire.
La fin est surprenante mais correspond bien au roman. Personnellement elle m’a beaucoup plu et peut peut-être nous laisser présager une suite, ce qui pourrait être intéressant.
En résumé, si vous avez envie de lire un roman japonais sur les côtés sombres de ce pays je vous le conseille, il pourrait vraiment vous plaire.
http://fais-moi-peur.blogspot.com/search/label/anguilles%20d%C3%A9moniaques
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