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La grande rue de Beaumont était pleine de poussière, de soleil et de silence. Personne sur le seuil des maisons de pierre grise, uniformément construites sur le même modèle, suivant une ligne tirée au cordeau. Au-dessus du rez-de-chaussée s'élevait un premier étage aux fenêtres garnies de petits carreaux verdâtres, doublés pour l'oeil du curieux de rideaux de mousseline blanche à fleurs, plus impénétrables que les triples voiles d'Isis. Madame Lagarde tricotait paisiblement un bas qui n'en finissait plus, tant la jambe en était longue ; dérogeant aux usages des gens comme il faut du pays, elle avait gardé à sa maison l'ancienne porte coupée en deux dans le sens de la hauteur, dont la partie inférieure, fermée au loquet, protégeait la salle contre les invasions probables des chiens, des poules, des oies, voire même des agneaux égarés. La partie supérieure, formant volet, restait ouverte et suppléait d'une manière très efficace au jour insuffisant que donnait l'unique fenêtre de la grande pièce du rez-de-chaussée.
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