«Quand je pense ! Quand je pense au sang d'encre que je me suis fait pour lui ! Quand je pense ! Quand je pense qu'à cause de ce clown j'ai failli larguer la médecine ! Quand je pense ! Quand je pense que mon coeur a cessé de battre dix fois dans la nuit !» Cette nuit-là, le docteur Galvan trouva la foi, la perdit, la retrouva, la perdit à nouveau. Il fallait qu'il le raconte à quelqu'un. Désolé que ce soit vous.
Gérard Galvan, ancien interne des hôpitaux de Paris, est obsédé par la future carte de visite qu’il distribuera aux personnes autour de lui. Il faut dire qu’il est lui-même issu d’une lignée de médecins et qu’il n’est pas envisageable qu’il déroge à la règle. Il se donne corps et âmes aux urgences (il ne sera pas l’homme d’une seule spécialité, il se destine à la médecine interne) et alors qu’il voit enfin arriver la pause-café, un monsieur décide de faire un malaise.
S’ensuit un ballet de maux et de spécialistes de ces maux, tous réunis autour d’un seul et même malade. Chaque médecin en perd son latin et c’est une longue descente aux enfers pour notre jeune narrateur qui glisse sur un toboggan d'humour.
Tordant !
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas bon juge quand il s'agit de donner un avis sur un livre de Daniel Pennac, tout simplement parce que je suis une fan inconditionnelle de cet auteur depuis que j'ai mis le pied dans la fantasque famille Malaussène.
Je n'ai pas hésité très longtemps quand j'ai trouvé ce tout petit livre dans le rayon de la librairie.
Un ancien interne des hôpitaux de Paris raconte à un témoin anonyme, qui pourrait tout aussi bien être vous ou moi, sa nuit de folie aux urgences qui décidera du reste de sa vie. Et c'est d'un drôle... J'ai ri mais j'ai ri, la plume de Daniel Pennac, décidément, me fait un bien fou.
Prescription Pennacienne: en intraveineuse matin, midi et soir
C'est avec un immense plaisir de retrouver ce Daniel Pennac là, avec son humour et son style d'écriture. Très agréable à lire.
à lire un jour de nostalgie : à s'étouffer de rire sur 74 pages
Cette nouvelle de Daniel Pennac baptisée "monologue gesticulatoire" est offert en préface de son roman "6ème continent". Folio a édité en janvier 2015 cette nouvelle qui est adapté au théâtre par Benjamin Guillard. Avec pour seul acteur , Olivier Saladin.
Cette nouvelle est un monologue, une confidence d'un homme qui lors d'une nuit de garde à l'hôpital , se retrouve confronté à un cas médical hors norme.
Daniel Pennac, nous fait parcourir l'hôpital, ses services avec un humour légèrement sarcastique. Confronte l'égo du médecin avec la fragilité du patient.
Une situation rocambolesque digne d'un Feydeau ! j'ai passé un agréablement moment.
Autant j'ai adoré les Malaussène, autant je trouve que Daniel Pennac peut être décevant... Ici, il s'agit plus d'une nouvelle que d'un roman. Celle-ci est sans grand intérêt : pas d'histoire, une bien maigre "intrigue" et une chute affligeante... Le seul point positif c'est que comme c'est très court, c'est très vite lu pour vite passer à autre chose.
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