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Les Mursi sont connus du grand public pour le labret que les femmes insèrent dans leur lèvre inférieure. Mais ce labret relève d'une esthétique qui reste à découvrir et à décrire. Un jeune chercheur et photographe élève de Descola s'intéresse à leur pastoralisme original, qui se caractérise par une multitude de pratiques esthétiques. Ces pratiques sont omniprésentes, tout comme les vaches : quand, par exemple, de la bouse recouvre un visage, ou quand des bras levés vers le ciel suggèrent des cornes.
L'étude de l'esthétique sociale des Mursi présente un enjeu de fond aussi bien que de forme. Les pratiques esthétiques des Mursi ne s'ajoutent pas aux interactions, elles sont les interactions. De ces interactions l'auteur dégage et décrit des faits institutionnels relevant du collectif : les classes d'âge, les rituels et le politique.
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