Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Le point de départ des pièces de jean-claude grumberg a toujours quelque chose de déconcertant dans sa banalité : des habitués de café qui discutent en buvant quelques verres ; la vie d'une famille petite-bourgeoise ; des parents qui s'émerveillent ou s'apitoient sur les capacités intellectuelles de l'aîné de leurs enfants.
Que cet enfant soi, débile et fils de roi (manière tout à fait expéditive, j'en conviens, de résumer amorphe), que cette honnête famille soit plongée dans une guerre civile qui ne va pas tarder à prendre des allures de génocide, que des habitués fréquentent un café condamné dans une rue déjà livrée aux démolisseurs, au fond, tout cela ne change pas grand-chose : ils restent ce qu'ils étaient. ce qui les caractérise, même, c'est leur évidente volonté de faire comme si de rien n'était : ils continuent à manger leur soupe, leurs conserves ou leurs lentilles (je ne connais pas de pièce de grumberg où il n'y ait pas de repas).
Mais leur histoire prend tout à coup des dimensions inquiétantes. en coulisse, la guerre continue, les pioches des démolisseurs progressent, l'assassin rôde toujours.
Georges perec (1971).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"