L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Un homme (le narrateur) se livre à la contrebande d'encyclopédies bilingues dans l'Océan Indien.
Son navire renferme dans ses flancs le savoir de l'Europe. Savoir qui n'est pas à l'abri du naufrage, puisqu'en fin de compte, naufrage il y a. Il est jeté par un typhon sur une île isolée, inconnue parce que protégée par convention internationale de toute agression civilisatrice. Il y reste trois ans, sans contact avec la population autochtone, à une exception près, une jeune femme à qui il apprend à parler, lire et écrire sa langue.
Elle exige de lui, avec un mélange de distance et de passion, l'autoportrait le plus précis possible, c'est-à-dire le tableau de l'homme européen et de l'esprit occidental, dans une sorte d'ethnologie inversée où " le sauvage " joue pour une fois le rôle d'enquêteur sans contrepartie. Lorsque, après avoir construit un navire de fortune, poussé irréversiblement vers l'Occident par la constance de l'alizé, il s'éloigne de l'île et de la femme, celle-ci lui laisse une lettre dans laquelle sera décrit, en quelques mots pleins de la mélancolie des contraires, l'autre versant de cette histoire d'intelligence et de surdité, d'amour et d'exil.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique