"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À partir de janvier 1945, les camps sont successivement libérés.
Alfred Gaspard reprend le chemin de la France le 17 mai 1945,
après cinq ans de captivité. Né en Argentine en 1900, il débute,
avant la Seconde Guerre mondiale, une brillante carrière de peintre.
De 1940 à 1945, cinq années de captivité brisent son destin.
Le 21 juin 1940, il est fait prisonnier de guerre à Saint-Dié,
en Lorraine. Deux tentatives d'évasion en 1941 et 1942 le conduiront
au stalag VII A, à Moosburg en Bavière. Il y fera la rencontre
du sculpteur Volti, qui l'aidera à survivre grâce à son talent
et à l'énergie de sa jeunesse.
À partir de 1942, il ne cessera de reproduire les scènes dont il est
le témoin. Près de 2000 peintures, encres, dessins, esquisses, croquis
retrouvés à ce jour fixent pour toujours le quotidien du camp : l'attente,
la solitude, l'infirmerie, les discussions, les jeux de cartes, la musique,
le repos, l'alimentation et de très beaux portraits, notamment
de prisonniers russes. En mars 1944, il est transféré dans
un kommando à l'abbaye de Benediktbeuern, où il demeurera
jusqu'à sa libération. De retour à Paris, choqué par la détention,
il continue cependant à peindre et meurt dans la solitude en 1993.
La valeur de cet ensemble, publié pour la première fois, réside
à la fois dans son indéniable qualité artistique et dans un témoignage
historique et artistique sans précédent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !