"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Adji, le sac à malices est un recueil de contes qui entraîne inexorablement le lecteur dans l'univers du merveilleux, à travers des histoires à couper le souffle. Dans ce pays nommé " Adjitown ", les actants frôlent la mort. C'est cela l'adjitude, un monde de magouilles, miné par des maux comme la tricherie, l'égoïsme, l'exhibitionnisme, la thésaurisation, la jalousie, la gestion du pouvoir, etc. Le prix du péché étant la mort, qu'elle soit physique ou psychologique, tous les protagonistes finissent par payer leur adjitude par un destin presque identique : la honte, le dénuement, l'humiliation. Les personnages comme Adji et la Reine sont assez symptomatiques de l'univers manichéen perceptible dans l'oeuvre. Adji qui use d'un subterfuge pour évincer le distributeur exclusif de riz, n'a cependant pas pu esquiver le stratège du singe. Il tombe ainsi dans son propre piège car qui tue par épée, périt par épée. En ce qui concerne la Reine, malgré sa beauté angélique, elle sombre dans l'humiliation en violant, par inadvertance, les interdits d'Adjitown. Disons tout court qu'Adji est tout autant atypique que sont originales ses histoires, qui mêlent le merveilleux, le fantastique, le tragique... Le conte est moderne, il se fond dans l'universel , brise les frontières culturelles dans une langue pleine à la fois du charme narratif, poétique, dramatique et d'humour, tenant en haleine le lecteur même le plus paresseux...
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