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Les pigments des miniatures indiennes sont connus pour la plupart, mais leur utilisation à des emplacements précis dans une miniature varie considérablement en fonction de l'époque, de l'école ou de l'atelier. La conjonction des propriétés de la photographie infrarouge et de la photographie ultraviolette permet d'identifier la plupart des pigments bleus, verts, jaunes et blancs. On peut ainsi affiner la datation ou confirmer l'attribution à une école de peinture, mais également détecter les repeints et les faux. L'étude entreprise dans cet ouvrage porte sur 2213 miniatures, qui remontent pour les plus anciennes au XIe siècle et pour les plus récentes au XIXe, provenant de grands musées comme le Victoria and Albert Museum (Londres), le Musée national des Arts asiatiques - Guimet (Paris), le Rietberg Museum (Zurich) ainsi que de collections privées réputées. Cette méthode évite la prise d'échantillons et permet d'enregistrer sur la pellicule un grand nombre de données qui peuvent être exploitées ultérieurement. Par leur nombre, les spécimens analysés ont permis une étude statistique révélatrice de l'évolution de cet art. Cette méthode a été validée grâce au concours du laboratoire du Victoria and Albert Museum qui a procédé à des analyses par spectrométrie de fluorescence X complétées par de multiples examens au microscope. Toutes ces analyses sont publiées dans cet ouvrage.
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