"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A l'issue du premier volume d'Abaddon, son héros, Ter, était finalement parvenu à s'extraire de l'appartement où il semblait devoir passer le restant de ses jours. Pourtant, la dernière page laissait présager que cette sortie ne serait pas aussi simple qu'espérée. L'adieu à ses quatre colocataires en était-il vraiment un ? Sur quoi les cauchemars et vision de guerre terrifiants qui hantaient Ter vont-ils finalement déboucher ? Enfin, le mystérieux Abaddon trouvera-t-il explication rationnelle ? Dans ce second volume, Koren Shadmi continue de développer son univers intrigant et fascinant, avec une maîtrise de la narration toujours aussi remarquable.
Comme pour le premier opus, impossible de lâcher celui-ci avant la fin, le lecteur est happé : autant par l'intrigue dérangeante, qui semble être le creuset de toutes les obsessions et sentiments humains engendrés par nos relations aux autres, conflictuelles, torturées, aliénantes, que par le graphisme, au découpage fluide et efficace, porté par les mêmes rouge et vert déconcertants. Si l'intrigue s'épaissit, une chose est certaine : avec Abaddon, Koren Shadmi aura réussi à imposer un style très personnel, et tiré de toutes les influences déjà évoquées à son sujet, de Kafka à Sartre en passant par Topor, une oeuvre puissante et d'une originalité rare.
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