"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une grande solitude amène à parler aux absents ; que ces absents soient des amis, des ennemis ; des vivants ou des morts ; Dieu lui-même. Par le fait même qu'ils soient absents, il n'y a pas de réponses. On parle dans le silence. Parfois, ce silence fait mal. On imagine. On interprète. A l'a(A)bsent(e), on peut tout confier : ses joies comme ses peines ; ses interrogations ; ses espérances ; ses fantasmes ; le temps qui passe... L'a(A)bsent(e), c'est ce tu (Tu) à qui l'on s'adresse ; ou bien ce « vous », si la distance est plus grande. Aussi, ce peut être « elle », « ils », lorsqu'il n'y a pas d'intimité. Mais, tout comme « je est un autre », selon les mots de Rimbaud, le « tu » peut renvoyer à nous-mêmes. Alors l'invocation, l'apostrophe deviennent monologue adressé à soi-même, sans que soit imaginée une oreille attentive (sa propre oreille est-elle plus « attentive » que celle de l'autre ?). Au théâtre, plusieurs personnages interviennent, prennent parole. En poésie, le poète est seul à parler. Mais, en lui, une multitude de voix peuvent se faire entendre. Il est antenne des voix du monde.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !