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Les riches ont depuis toujours légitimé leur situation en faisant preuve de générosité.
Mais l'invention de la philanthropie, au xviiie siècle, s'accompagne de l'émergence d'une pensée tournée vers l'essor de l'économie privée, le progrès par la science et la domination politique de la bourgeoisie.
Aux xixe et xxe siècles, chaque fois que les grandes fortunes se sont multipliées sans frein, la philanthropie s'est développée dans un double mouvement de justification des inégalités et de traitement privé de la question sociale.
Dans cet ouvrage, Didier Minot s'interroge sur les dangers de la toute-puissance du philanthro-capitalisme, mais il y décrit aussi l'émergence de nombreuses fondations qui appuient des mouvements dans le domaine social, écologique, de la solidarité ou de la défense des droits. Représentant une faible proportion de l'action philanthropique, leur appui est pourtant déterminant pour un certain nombre de mouvements. Elles contribuent ainsi à l'émergence d'une alternative globale.
Du fait même de leur statut et de l'absence de pression immédiate (électorale, actionnariale), les fondations peuvent et doivent adopter une approche systémique, inscrite dans le temps long, des grands défis présents et à venir.
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