"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Adrien est éclusier à roubaix.
Un jour il reçoit une carte postale écrite à l'encre rouge. elle a été envoyée par sa femme, christine, qui l'a quitté cinq ans auparavant. elle a été postée à gréoux-les-bains, une petite ville des alpes de haute-provence.
Adrien voit dans cette carte un appel et décide de se rendre à gréoux. mais il ne trouvera que les ruines d'un passé que tout le monde veut oublier et le souvenir d'un fantôme. il comprendra alors la terrible signification de l'encre rouge.
Publié en 1985, à l'encre rouge était le quatrième roman de michel quint. il contient tous les thèmes de son oeuvre : le poids de la culpabilité et la douloureuse quête du passé.
La femme d’Adrien est partie par un beau jour en ne laissant qu’un petit mot écrit à l’encre rouge. 5 Ans après, il reçoit une carte postale qu’il suppose être un appel au secours de la belle envolée. Il part sans aucun remord, laissant sa nouvelle compagne et leur enfant de quelques mois juste avant Noël pour Gréoux les Bains, lieu d’envoi de la carte postale.
Il rencontrera les relations puis l’amant de Christine qui l’hébergera chez lui. Commence une quête de la belle, sous les regards farouches des habitants. Les cartes continuent à arriver, à Gréoux maintenant et, à chaque fois, la personne est tuée. Christine est-elle encore vivante, est-ce elle qui tire les ficelles ? Quelqu’un imite t-il l’écriture de l’envolée ? C’est tout ceci que doit démêler Adrien. Ce qu’il découvre à de quoi le navrer. Débauche, alcool, drogue, un tiercé perdant qui est à l’origine de la disparition de Christine. La fin réserve une belle surprise.
Certains chapitres s’ouvrent par la voix, les mots de Christine et donne un éclairage intéressant au livre. Elle y raconte sa vie à Gréoux.
Adrien traîne son nord, son passé et ses remords avec lui. Tout comme Arnaud, le dernier amant à Gréoux qui a précipité la chute de Christine. Ils étaient tombés bien bas. Christine s’est perdue en chemin en traînant sa grosse valise emplie de son passé. Personne n’est noir, personne n’est blanc, tous sont coupables envers Christine.
Comme les fois précédentes, Michel Quint m’a réservé un très bon moment de lecture.
Quelques extraits :
Elle avait conservé l’habitude d’écrire à l’encre rouge. Comme si chacune de ses lettres avouait quelque faute et trahissait pas sa couleur la honte qu’elle en ressentait.
Secrets de templiers, secrets d’éclusiers. Faut jamais ouvrir les deux sas en même temps.
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