Les théories actuelles sur la formation de grosses galaxies telles la Voie Lactée ou la galaxie d'Andromède indiquent qu'elles se construisent par l'absorption successive de plusieurs centaines de galaxies naines. Cependant, seuls les restes des plus massives de ces galaxies naines ont jusqu'à présent été détectés. Dans ces travaux, je mets d'abord en évidence les restes de l'accrétion d'une galaxie naine dans les régions extérieures du disque de la Voie Lactée, restée jusqu'à présent cachée dans la poussière et la forte densité d'étoiles du disque Galactique. J'étudie ensuite un vaste relevé des environs de la galaxie d'Andromède et y montre l'existence de plusieurs traces d'accrétions passées, mais de seulement trois nouvelles galaxies naines de faible luminosité. L'ensemble de ces travaux montre que les halos de la Voie Lactée et de la galaxie d'Andromède sont, encore à notre époque, profondément influencés par les accrétions de galaxies satellites qui les peuplent de courants stellaires. Leur étude est donc essentielle à la compréhension de la formation des galaxies.
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