Ce roman nous retrace dans une écriture typiquement locale la grande histoire du village Ndoumbou à travers les histoires personnelles de certains de ses habitants. Ndoumbou est un village perdu dans les profondeurs forestières du sud du Gabon, le pays des excréments du diable. Dans ce village vivent les Badziemes, Budziales, Youngous, Bassoumbes, les enfants de Koumba et ceux de Simbus... peuple qui vit autour de ses valeurs communautaires et ancestrales. Cependant cette stabilité est remise en cause en raison de l'abattage du Padouk dans Miambe, la grande forêt sacrée, comme si des malheurs s'abattaient dans la vie même des Ndoumbois. C'est d'abord l'homosexualité de Muiti qui rentre à peine de France qui perturbe le regard des hommes du palmier qui voient cette orientation sexuelle comme un malheur qui désacralise les valeurs ancestrales et chrétiennes prêchées par le pasteur. Puis la situation de Mame Longou la cheftaine du harem du chef de terre Bourobou qui est violée par un fantôme sans maître qui erre gaillardement dans Ndoumbou. C?est enfin la condition dramatique du directeur d'école de Ndoumbou, le nommé Kasse Nzahou qui se voit exclu de l'administration gabonaise plus conciliante avec les enfants de la veuve, que ceux des makayas...
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