"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Préface du général de corps d'armée Marcel Bigeard.
Le 6e BIMa a été créé le 1er avril 1890. Stationné au Gabon, le 6e BIMa se distingue par son adaptation à la vie et au combat en jungle.
Héritier des plus vieilles traditions de l'Arme, le 6e bataillon d'infanterie de Marine trouve son origine au plus profond de l'histoire de l'armée française. Dès sa création, le 1er avril 1890, à partir du 2e régiment d'infanterie de marine dont il partage les titres de gloire antérieurs, le 6e régiment d'infanterie de marine participe au « service colonial » et assure la relève des unités qui veillent aux marches de l'Empire.
Mais jusqu'alors, c'est sous d'autres drapeaux que le sien que le 6e s'est illustré, et son livre d'or n'est autre que celui de l'Armé toute entière, tant que le sort ne lui aura pas offert la chance d'honorer son propre emblème.
C'est sous son appellation de 6e régiment d'infanterie coloniale qu'il « entre dans la carrière », au plus fort des orages de la Première Guerre mondiale. Dès le début, il est de tous les combats : Lorraine, Argonne, Champagne, la Somme, l'Aisne, Verdun, les Eparges... Autant de noms qui se traduiront en lettres de sang sur son drapeau. Vaincu en 1940 par « une force mécanique supérieure », le 6e RIC renaîtra du fond de l'abîme pour constituer le formidable régiment commandé par le colonel Salan qui participera avec la 9e division d'infanterie coloniale à la libération de la France et à l'épopée Rhin et Danube. Parmi les premiers, les marsouins du 6e RIC participent à le reconquête de l'Indochine, mènent des opérations d'envergure et se sacrifient « au nom de Dieu et de la Coloniale » dans de glorieux combats pour l'honneur d'un poste ou d'un fanion.
Quelques années plus tard, en 1958, le 6e renaît à Bouar, en République centrafricaine, par changement d'appellation du 4e régiment interarmes outre-mer. Commandé entre autres par le colonel Bigeard, le 6e RIAOM devient l'un des outils déterminants de la politique française en Afrique et, dès le début de la rébellion tchadienne, il participe de façon prépondérante à ce conflit où la parole de la France est engagée.
Dissous, il devient le 1er décembre 1975, par changement d'appellation du détachement de Libreville, le 6e bataillon d'infanterie de marine stationné au Gabon. Dès les premières années de son existence, le 6e BIMa se distingue par son adaptation remarquable à la vie et au combat en jungle. Ses centres d'entraînement en forêt gabonaise, dont la célèbre piste Malibé, et d'entraînement nautique de Port-Gentil comptent parmi les plus renommés au monde. Sans cesse rénovés et améliorés, ils sont le fruit exclusif de l'expérience des spécialistes du bataillon.
A l'aube du IIIe millénaire, avec le redéploiement militaire français en Afrique, le 6e BIMa est devenu la pièce maîtresse de la présence française sous l'Equateur. Englobant le vecteur aérien, le détachement de l'ALAT, des moyens TAP et une logistique renforcés, le 6e BIMa de l'an 200
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