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Les 50 Quatrains pour narguer la mort, et le court texte en prose intitulé " Contre-silence " qui leur fait suite témoignent de la force de cette voix de l'océan Indien venue célébrer la splendeur du monde.
Les courts poèmes qui composent ce recueil laissent entendre une voix que l'on reconnaît entre mille quand on l'a une fois entendue. Tendre et facétieuse, incandescente ou colérique, touchante dans son immodestie, flamboyante, légère ou volcanique, elle entend faire la nique à la mort. En poésie au moins, " la traîtresse " n'a qu'à bien se tenir !
Conçus sous la forme d'une série ininterrompue, ces 50 quatrains aux accents liturgiques sont peut-être la " seule vraie légende ", le " mentir vrai " d'un poète qui appartient à la confrérie des griots et des chantres de l'oralité.
Édouard J. Maunick, dont on connaît l'ouverture à la fable, les tendresses et les révoltes, nous livre avec ce recueil une ode au vivant qui en appelle à la voix, au souffle, au rythme, comme l'amour en appelle au corps. En faisant référence à Jacques Brel, endormi aux Marquises, le dernier quatrain du recueil nous rappelle qu'à vivre le chant on gagne sur l'effondrement :
ce livre une fois fermé
j'écoute Brel-solitude
Piazzolla-nostalgie
surseoir à sable et cendre !...
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