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Il y a un peu plus de 300 ans, à l'occasion du Salon 1704, soixante-dix oeuvres oeuvres ornaient la Grande Galerie du Louvre. Sous l'Ancien Régime, le Salon était organisé par l'Académie royale de peinture et de sculpture et présentait les oeuvres des plus grands artistes de l'époque.
Il se situe en cela à l'origine du concept moderne d'exposition.
Cette exposition et le catalogue qui l'accompagne est la première du genre. « 1704 - Le Salon, les Arts et le Roi » donne à contempler des oeuvres variées (peintures, sculptures, dessins et estampes), rarement ou jamais montrées, représentatives des partis pris esthétiques de la fin du règne du Roi-Soleil : Noël et Antoine Coypel, François Marot et Jean Jouvenet, Louis de Boullogne, Nicolas de Largillierre et Hyacinthe Rigaud, Jean-Baptiste Santerre et Jacques Van Schuppen, Antoine Coysevox et Robert Le Lorrain, parmi d'autres. L'ordonnancement classique des tableaux commençait alors à être bousculé par la référence à Pierre-Paul Rubens et par les défenseurs de l'harmonie chromatique.
Le catalogue, richement illustré, offre ainsi une occasion sans précédent d'évoquer le contexte de création artistique de l'époque, le rôle de l'Académie royale, créée en 1648, et l'émergence du concept d'exposition.
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