Onze ans et cent huit jours avec mon chien, nous dit l'auteur qui raconte à la première personne, sous les traits du petit garçon qu'il a été, son quotidien avec ce grand chien noir tantôt gaffeur, maladroit, goinfre, paresseux ou câlin auquel il était si profondément attaché. À son arrivée à l'âge de huit mois dans sa famille, Gu aimait tout le monde sauf lui. Ils se sont donc apprivoisés peu à peu pour ne plus se quitter.
L'histoire de ce petit garçon et de son chien est faite de ces multiples attentions quotidiennes dont les jeunes lecteurs découvriront la saveur en même temps que la puissance émotive au travers des annotations de l'enfant et des multiples croquis qui mettent en scène tout au long du livre, et à chaque page, leurs relations de tendresse et d'amitié. Mais à l'âge de 10 ans, on découvre à Gu une tumeur à la patte. Commence alors une longue lutte contre la maladie, à laquelle participe toute la famille qui refuse l'euthanasie. Ce sera le moment de vérité pour son petit maître qui découvre soudain la force du lien qui l'unit à son chien.
Tendre et émouvant.
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