"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une page d’amour est un roman d’Émile Zola publié en 1878, le huitième volume de la série Les Rougon-Macquart.
L’héroïne est Hélène Grandjean, fille d’Ursule Macquart et du chapelier Mouret. À l’âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean qui lui a donne une fille, Jeanne, maladive et en proie à des « crises » régulières.
Connectez-vous ou inscrivez-vous pour pouvoir télécharger cet ebook, c'est gratuit!
"Une Page d'Amour" est le huitième volume de la série "Les Rougon-Macquart", une série de vingt romans qui dépeignent la société française sous le Second Empire.
Le roman raconte l'histoire d'Hélène Grandjean, une veuve qui vit avec sa fille Jeanne dans un quartier modeste de Paris. Hélène tombe amoureuse d'un médecin mais leur relation est compliquée par la présence de la fille de Deberle, qui est atteinte d'une maladie mentale.
"Une Page d'Amour" est un roman émouvant qui explore les thèmes de l'amour, de la famille et de la maladie mentale. Zola offre une description détaillée et réaliste de la vie quotidienne dans le Paris du XIXe siècle, ainsi qu'une analyse approfondie des émotions et des motivations des personnages.
Le personnage d'Hélène est bien développé, avec une personnalité complexe et des motivations profondes. Sa relation avec le médecin est décrite avec sensibilité et compassion, offrant une vision nuancée de l'amour et de la passion.
Le roman explore également des thèmes importants, tels que la maladie mentale et la stigmatisation sociale. Zola utilise habilement la perspective des personnages pour explorer les conséquences de la maladie mentale sur la famille et la société, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les personnes atteintes de maladies mentales.
La prose de Zola est magnifique, avec une écriture poétique et évocatrice qui crée une atmosphère immersive et captivante. Le roman est également remarquable pour sa structure narrative innovante, qui offre une perspective unique sur l'histoire.
Dans l'ensemble, "Une Page d'Amour" est un livre impressionnant qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Si vous êtes fan de romans littéraires qui explorent les complexités de la société et de la condition humaine, je vous recommande vivement de lire "Une Page d'Amour".
Voici le tome 8 ! Lorsque j'ai terminé ce livre hier soir, c'est le coeur gros et les yeux remplis de larmes que j'ai été me coucher ... Dans ce tome, nous suivons Hélène Grandjean qui n'est autre qu'Hélène Mouret. Grandjean étant le nom de son mari défunt. Elle s'installe à Paris, Passy plus précisément, avec sa fille de 11 ans et demi, Jeanne. Celle-ci est fragile et vulnérable, elle souffre de maladie qui lui provoque des crises régulières. Dès les premières pages, Hélène impuissante face aux crises de Jeanne, court chercher un médecin. C'est ainsi que rentre en jeu le personnage de Mr Henri Deberle. Entre Henri et Hélène c'est le coup de foudre. Seulement le docteur est marié à Juliette et ensemble ils ont un petit garçon nommé Lucien. De plus, Jeanne est une enfant très jalouse, très possessive avec sa maman. Dès qu'un personnage (masculin) s'approche trop près de sa mère, celle-ci devient colérique. Ce livre m'a bouleversé ... La relation mère-fille, mise en avant par Zola, est très intéressante ... Est-ce qu'une mère a le droit de penser à elle sans se sentir coupable envers son enfant ? si oui, à quelle prix ??? Un livre profond qui rejoint directement la troisième place (après le ventre de Paris et la fortune des Rougon) dans cette saga des Rougon-Macquart !
Hélène est une jeune veuve qui vit depuis peu à Paris avec sa fille Jeanne d'une douzaine d'années à la santé fragile. Hélène fera plusieurs fois appel au Dr Deberle, une passion naitra peu à peu entre eux.
De longues descriptions de Paris, des réceptions de Juliette Deberle, de la vie calme d'Hélène, de sa relation exclusive avec sa fille, des épisodes de la maladie de cette dernière, et toute en discrétion cette passion qui monte peu à peu entre le Dr Deberle et Hélène.
Au final cette "histoire d'amour" est presque anecdotique et ne concerne que quelques pages dans le roman, c'est bien dommage ! Alors que certains romans de Zola restent modernes celui ci est très désuet en ce qui concerne les relations homme femme et très judéo chrétien quant à la sentence chère payée pour un si petit écart (Hélène est veuve).
J'ai trouvé le final vraiment très long à la limite de sauter des pages. Ce n'est vraiment pas le meilleur d'Emile Zola.
Coup de coeur pour Une page d'amour d'Émile Zola aux éditions le livre de poche !
Dans ce huitième roman de la série des RM, l'auteur représente l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. Hélène est veuve. Tout au long de ce récit tendre et émouvant, elle souffre d'une lutte entre son amour maternel pour sa fille Jeanne et son amourx pour son amant le docteur Henri Deberle.
Face à cette passion dévorante, cette histoire est aussi saisissante que dramatique. Face à cette passion dévorante, la petite Jeanne devient « la victime innocente de l'égoïsme passionnel. » (p. 462)
Paris 1854. Hélène, jeune veuve, vit dans un petit appartement avec sa fille Jeanne, en proie à une maladie incurable. Les époux Deberle sont voisins, lui est médecin il s’appelle Henri et elle, c’est Juliette, une mondaine écervelée. A l’occasion d’une des nombreuses crises de Jeanne, le Dr Deberle sera appelé par Hélène, et entre eux, naîtra une passion.
Le thème de la passion coupable, comme dans Thérèse Raquin, est au cœur de ce roman. La misère sociale, représentée ici par la mère Fétu, ajoute à l’ambiance très sombre. De petites lueurs dans les descriptions de Paris filtrent à travers le pan de fenêtre, du dôme des Invalides, à la Tour St Jacques et au Panthéon. Ce roman est fort, je le découvre avec plaisir seulement maintenant. Peu évoqué, c’est pour moi le meilleur de la série des Rougon Macquart.
Comme Zola le dit lui même dans sa note en début de roman, « Une page d'amour » est une « oeuvre intime et en demi-teinte ».
Je m'attendais donc à un moment de tendresse après la noirceur de L'assommoir. Et en effet c'est bien le calme qui défini la première partie de ce tome. Limite on se dit que c'est gentillet. Il est question de passion amoureuse, de son caractère éphémère et dévastateur. Mais comme on est chez Zola, la tragédie n'est jamais bien loin.
Ce tome qui n'a pas la force de son prédécesseur peut être perçu comme une pause après les 7 premiers où tous les vices et travers humains ont été mis en lumière. Un roman qui m'a tout de même bien plu notamment grâce au personnage de Jeanne, la fille, et à sa jalousie tyrannique.
Et puis il y a toujours cette langue si riche qui m'enchante de tome en tome.
" Certes les jours pouvaient couler, elle continuerait sa marche tranquille, sans que son pied heurtât un obstacle. Et cela la rendait sévère, avec de la colère et du mépris contre ces menteuses existences dont l' héroïsme trouble les coeurs. La seule existence vraie était la sienne, qui se déroulait au milieu d' une paix large. Mais sur Paris, il n' y avait qu' une mince fumée, une simple gaze frémissante et près de s' envoler ; et un attendrissement subit s' empara d' elle. Aimer, aimer, tout la ramenait à la caresse de ce mot, même l' orgueil de son honnêteté. Sa rêverie devenait si légère, qu' elle ne pensait plus, baignée de printemps, le yeux humides. "
Un de mes livres préférés de Zola.
Le ciel de Paris suit les émotions que vit l'héroïne, ce qui donne lieu à des passages de toute beauté.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !