"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chers lecteurs - merci de ne pas vous arrêter à la seule critique de Christine M qui sévit sur son blog sous le nom de Mère Li - De nombreux autres avis (notamment sur Babelio) sont beaucoup plus pertinents et constructifs et ne sauraient décourager les lecteurs potentiels. Le mieux n'est il pas de découvrir cette écriture au travers de quelques extraits ou d'autres commentaires - Notamment celui-ci :
Lollipop59 20 mars 2022
"Épée : tue ce démon !" est un roman policier que l'on pourrait qualifier de "rétro" car le commissaire Truffier, dit "La Truffe", pourrait être comparé à un certain commissaire Maigret. le récit débute par la découverte d'un double meurtre d'un couple, Louis XV et sa femme Céleste dans d'étranges circonstances. le premier a été poignardé et la seconde semble être morte dans son sommeil jusqu'à ce que des analyses de sang prouvent le contraire. L'enquête ne se déroule pas à un rythme très soutenu, mais le suspense est préservé jusqu'au dénouement après plusieurs rebondissements. L'humour est très présent, ce qui rend cette intrigue agréable à lire grâce à un style fluide. Les personnages sont attachants et ils sont décrits aussi bien physiquement que psychologiquement avec beaucoup de précision. J'ai bien aimé aussi l'utilisation du patois breton, chtimi, mais aussi de la langue anglaise et espagnole qui rendent ce roman assez cosmopolite et original.
Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .Un antiquaire et sa femme sont retrouvés morts à leur domicile par leur femme de ménage .Le commissaire Truffier est chargé de l'enquête mais les déclarations des témoins et des proches semblent cacher bien des secrets .Il va devoir faire fi des témoignages et avancer à l'aveugle ,sans pincettes , pour découvrir la vérité que certains s'ingénient à cacher . Un polar tranquille , à la « Simenon » .
Je ne vais pas vous le cacher longtemps, ce fut une lecture bien rude, mais je suis allée jusqu'au bout, afin de voir la conclusion de cette affaire.
Histoire : Un antiquaire est retrouvé mort chez lui, c'est la femme de ménage qui l'a découvert. Mais ce n'est pas le seul décès dans cette maison : la femme de l'antiquaire est également décédée. Si pour l'un, la mort est évidente, pour l'autre, cela s'avère plus compliquée. Qui en voulait au couple ? C'est ce que vont tenter de résoudre les enquêteurs.
Le schéma a l'air classique, mais en réalité, il est bien plus complexe que cela, car plusieurs histoires se mélangent et elles ne sont pas forcément toutes reliées entre elles. Mais je ne vous en dis pas plus sur ces histoires parce que sinon je vais vous révéler tout le stratagème. Malgré ce schéma complexe, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer et c'est grâce à cela que j'ai tenu jusqu'au bout. Il faut attendre les derniers chapitres pour comprendre toute la trame de l'histoire même si l'on reste encore avec des incertitudes à la fin. L'histoire en elle-même est intéressante, mais elle n'est pas aidée par la plume de l'auteur et je reviendrai sur ce point.
Personnage : On n'a pas réellement de personnage principal, ils sont tous sur un même niveau, que l'on soit du côté des enquêteurs ou bien du côté des témoins ou encore des suspects, cela manque d'équilibre. Je ne me suis pas attachée à un personnage en particulier, cela part un peu dans tous les sens et c'est dommage. Le premier personnage que l'on rencontre est la dame de ménage, Léonie, et vu l'importance que l'auteur lui donne, on pourrait supposer qu'elle va avoir un rôle important. Eh bien non, hormis le fait qu'elle ait découvert le cadavre de son patron, c'est tout ce qu'il y aura d'important. C'est dommage car elle est fait aussi le ménage chez l'enquêteur, donc on aurait pu voir une relation plus poussée dans l'enquête mais rien. Et c'est la même trame pour tous les personnages, l'auteur leur donne de la force, mais sans finalité. Comme pour l'histoire, je pense que les personnages sont gênés par la plume de l'auteur.
Plume : Je pense que l'auteur a beaucoup d'imagination et il sait ce qu'il veut raconter, malheureusement sa plume est maladroite, ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce roman. Parfois il nous étale la vie d'un personnage comme si cela était important pour comprendre l'histoire, mais non, cela ne fait qu'alourdir le texte. Autre point qui m'a dérangé et dont je n'ai pas vu l'intérêt, c'est le traitement du commissaire Truffier : niveau temporel et niveau pronom. Vu que le "je" est utilisé, c'est que cela doit être le personnage principal ? Mais je ne l'ai pas ressenti comme tel. Et dès qu'il fait "son" récit, on passe au présent de narration, alors que tous les autres personnages sont au passé. Par moment, il fallait que je revienne en arrière pour comprendre qui parlait et où on était. Pour moi, ce sont ces deux points qui m'ont empêchés d'être à l'aise sur cette lecture et c'est dommage, car je pense qu'il y a un réel potentiel avec ce roman, mais selon moi, il a besoin d'être remanié avant d'être réellement édité. Le monde de l'édition étant une jungle, il faut savoir se démarquer des autres et surtout avoir un texte presque parfait (oui, le parfait n'existe pas !)
Bref, vous l'aurez compris, en l'état actuel, je ne peux pas vous conseiller cette lecture et c'est dommage, car l'histoire est intéressante. Il est vrai que d'habitude, je vous dis que ce n'est que mon avis, et qu'il faut lire pour se faire son propre avis, mais là, je ne pense pas que cela soit nécessaire. Du moins pour le moment.
L’affaire se déroule fin avril 1997 à Rennes et dans un village voisin, dans la période qui suit la dissolution de l'Assemblée nationale. Le baron Cochon de la Cossonnerie, dernier du nom, candidat à ces législatives anticipées, est retrouvé mort dans le manoir où il s’est retiré après sa carrière militaire. Assassinat, suicide ? Le doute est permis, surtout lorsque le ministre de la Justice, ami de la victime, estime qu’il s’agit d’une mort naturelle. L’enquête, menée par un policier à l'ancienne, à l'humour très particulier, nous entraîne dans un univers gris plein de bières et de drames. L’action se déroule, avec des retours sur les tranches de vie de personnages troubles, nostalgiques de leur jeunesse où les blessures jamais refermées se ravivent.
Le lecteur devant la description détaillée d'une autopsie pourra se confronter à sa propre fascination pour le morbide dans le plaisir trouble et ambigu du spectacle de la dissection d’un corps humain qui pourrait être le sien ou celui d’un proche. Il s’agit surtout d’une satire de notre société à une époque charnière, dans un dernier sursaut du siècle finissant et des automnes de la vie d’hommes et de femmes tourmentés d’obscurs désirs passionnels. La réalité des liens entre banditisme et pouvoir est évoquée sur fond de querelle d’ego de ministres, scandales, barbouzeries et guerre des polices – mais naturellement il s'agit d'une fiction !
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