"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C’est avec plaisir que nous avons enchaîné avec le tome 2 des aventures des Koboltz.
Cette fois, les Kobolotz bretons, ont été désignés comme Centre de Formation des troupes d’élites qui se déplaceront sur terre. Leur première mission, se déroulera au Canada et particulièrement au Québec où ils retrouveront, Rakiriko le magicien, afin de détruire le réseau de pétrole qui traverse le Canada.
Les personnages sont toujours aussi attachants, peut-être même un peu plus maintenant que l’on en connaît certains. On se délecte de leurs aventures, et on apprécie encore mieux leur humour.
J’ai trouvé que l’auteur allait plus loin dans le traitement de l’écologie et du rapport à la nature, mais sans jugement, ou aspect moralisateur, poussant ses lecteurs, dans une vraie réflexion sur les dégâts causés par la pollution.
L’auteur a un vrai talent pour rendre accessible des sujets compliqués, pour que les générations futures aient toute conscience du changement qui doit s’opérer. Certaines explications sont tellement limpides que même en tant qu’adulte, on se dit, « jamais je n’aurais pensé expliquer cela comme ça… »
Mon fils qui a lu la version papier, qui je dois dire est vraiment jolie avec les illustrations de Sylvain EVEN et a vraiment plus accroché avec ce tome 2.
La lecture de ce second tome a été parsemée de jolies références canadiennes, avec un lexique pour les mots méconnus, mais aussi de passages très instructifs sur la faune et la flore, avec notamment la vie des castors. Le tout avec un savant dosage entre action, fantastique et information.
À la sortie de ce livre, je me suis dit qu’il plairait à mon fils. Je me souviens avoir foncé à la librairie pour le commander… Bon, il a été lu, mais avec deux ans de retard… Mon fils me dit souvent : « quand j’ai trop de livres, je suis perdu et je ne sais pas par lequel commencé »… Il aura fallu le confinement pour qu’il se décide et que je le lise également, pour qu’on en parle. En ce moment, il lit « Sweet Sixteen » d’Annelise Heurtier, je lui laisse prendre de l’avance, et le rejoindrais…
C’est une lecture pleine d’enseignement pour les futures générations, pour les amoureux de la faune et de la flore et sensibles à l’écologie.
Les Koboltzs sont sympathiques et plein d’ingéniosité. L’auteur a su créer un univers à part entière, dans lequel chaque gamin pourra plonger facilement et s’identifier à ces personnages à l’imagination sans borne. Le fait qu’ils soient végétariens fait écho au mouvement qui exclut la consommation de chair animale et peut apporter une réflexion sur cet aspect. Que l’on soit adulte ou enfant, on apprend pas mal de choses, de manière sympathique, sans aucune nuance moralisatrice qui pourrait éloigner le lecteur de ces sujets. L’auteur le fait de manière ludique et tout en finesse. Plusieurs thèmes sont abordés, comme le recyclage, la pollution, ce qui permet aux enfants, de s’y intéresser et d’être respectueux de la Terre.
Ce fut un moment plaisant, tellement le propos est intelligemment mené, avec beaucoup d’humour.
Je regrette juste que nous n’ayons pas découvert ce livre au moment de sa sortie. En deux ans, la réflexion de mon fils s’est aiguisée, et même s’il a trouvé ça intéressant, il a trouvé que c’était trop enfantin. Je dirais donc que pour un grand lecteur, c’est un livre que l’on découvre facilement avant neuf ans…
Le tome 2 des koboltz est dans la même veine que le premier tome. On retrouve tout ce qui m'avait conquise.
Le travail réalisé sur l'ouvrage est toujours aussi beau ce qui ne peut que capter le public cible qui est le jeune lecteur. La version numérique noir et blanc m'a encore une fois laissée sur ma faim.
Cette fois, l'extraction du pétrole et ses risques sont au coeur de l'histoire et ce thème est abordé de manière très réussie.
Les personnages nouveaux et anciens sont attachants, haut en couleur et imparfaits tout en restant crédibles. Ils se mettent dans des situations très drôles qui permettent de rendre le récit plus léger malgré les thèmes abordés. Encore une fois, à aucun moment le ton n'est moralisateur. L'auteur arrive à faire passer le message sans émettre de jugement qui donne mauvaise conscience. C'est juste la façon de faire qui permet une prise de conscience qu'on peut s'attribuer.
Niveau plume, l'auteur arrive à associer différents aspects rarement trouvés ensemble et de manière très réussie. le style est très poétique. La narration trouve un bon équilibre entre action, poésie et information tout en restant accessible à un jeune public. La vie des castors par exemple étaient particulièrement bien amenée.
À aucun moment les lecteurs ne sont pris pour des idiots, mais je me demande vraiment si dans ce tome là les plus jeunes auront les références pour comprendre une partie des blagues qui m'ont fait sourire. Pas d'inquiétude même sans ça, l'humour reste assez présent pour que chacun y trouve son compte.
Coup de coeur pour cette petite histoire toute en tolérance que je vais une nouvelle fois me procurer en version papier.
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