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Le titre de l'album est si simple que l'on serait tenté de ne pas lui prêter attention, et pourtant...
"Ma mère" n'est pas toutes les mères, elle n'est pas un fantasme de la maternité, elle n'est pas ce que l'on voudrait que soient les mères. C'est une mère unique et saisie dans ce qui la distingue.
"Ma mère" n'existe que dans ce lien qui l'unit à moi, que dans cette histoire que je bâtis pour nous et à laquelle le père participe pleinement. Cela est tellement vrai que chaque lecteur rencontre dans cet album une mère différente. Elle est bipolaire pour les uns ("Ma mère a le cœur entre soleil et nuit"), abandonnique pour les autres ("Je ne peux m'empêcher de penser qu'elle ne reviendra peut-être jamais"), voire borderline ("Un tout petit rien qui fait son rire sauvage").
"Ma mère" n'est pas le portrait d'une femme mais d'une mère, et cela change tout. Il ne s'agit pas d'une biographie mais de ce qui se noue et se dénoue dans le maternage. Une mère refuge ("entre ses pattes bien au chaud je me blottis"), qui sait être source d'angoisses et de réassurance tout à la fois :
"Le chemin vers toi
Jamais je ne pourrai l'oublier"
Cet album est une formidable surface de projection. Rien n'y est imposé, le lecteur y trouvera un espace grand ouvert.
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