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L'autrice va chercher ses influences dans de nombreuses œuvres antérieures, sa fable technologico-humaniste s’inscrit parfaitement dans la mouvance de cette SF pertinente d’un point de vue social, et s’appuie sur des préoccupations anxiogènes au sujet desquelles le public contemporain s’est forcément interrogé à un moment ou à un autre de son existence. Alma reprend les codes de la SF post Apocalyptique.
Ray et Beatrice (surnommée Trice), deux personnages passant leurs journées à arpenter les rues d’un monde désespérément vide, à la recherche de survivants. L’univers nous étant décrit ici tient bien sûr de celui dépeint par Richard Matheson dans « Je suis une légende » ou par Mary Shelley dans « Le dernier des hommes », mais également de la saga Gunnm de Yukito Kishiro, véritable référence du « post-apo » japonais. Alma parvient à s’imposer comme une entité à part entière, solide et cohérente.
Dans cette oeuvre d'anticipation où humains et machines s'affrontent sans merci, Shinji Mito fait cohabiter cet univers SF post apocalyptique avec le monde intérieur très poétique, et teinté d'humour, du héros. Un tome toujours aussi palpitant et riche en action. On adore l'intrigue et les personnages. On apprend beaucoup de choses sur l'univers et on découvre ce qu'est l'Alma.
Dans cette avant dernier tome nous sommes ainsi plongé dans la bataille final, les personnages et l'action est concentré ainsi dans un unique lieu. Des graphismes toujours sympa et l'histoire est particulièrement addictive. Un tome qui nous tiens en haleine et en appétit pour le grand final.
Un final qui correspond à nos attentes, même si ce dernier me semble pas autant travaillé que les précédents, une fin bien rapide car elle n’occupe que la première moitié du tome le reste est complété par un chapitre spécial sur l'origine des "libérateurs", ces Gijins qui les premiers se sont révoltés contre l'humanité pour sauver les leurs. De nombreux croquis en complément. Il y a beaucoup de référence à la culture télé japonaise et un peu d'humour.
La série Alma est dynamique dans une ambiance hybride post apocalyptique, mêlant réflexion, crépuscule et espoir. Des thème complexes y sont abordé.
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