"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce livre est classé dans la catégorie Young Adult. C’est un thriller sur fond d’espionnage. « The Cruelty » est le tome 1 d’une trilogie à venir écrite par Scott Bergstrom. Je remercie les éditions Hachette Romans de m’avoir permis de lire ce thriller.
New York. Gwendolyn Bloom, 17 ans, lycéenne, vit seule avec son père après le décès de sa mère. Gwendolyn est française mais a dû suivre son père diplomate aux États-Unis pour son travail. Soudain, son père disparaît sans raison. Elle découvre alors qu’il n’est pas diplomate mais un espion travaillant pour le FBI. De plus, des agents du FBI le recherche, l’accusant d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant.
Après lecture, je vois vous avouez que ce thriller m’a bien détendu. J’ai aimé suivre les pérégrinations de Gwendolyn, quittant New York, à la recherche de son Père à travers l’Europe, en passant par Paris, Berlin et Prague.
Ce qui est intéressant dans cette histoire d’une ado de dix-sept ans, c’est d’assister à la métamorphose d’une personne timide et résignée en un être combatif et résolu à tout faire pour retrouver son père.
D’ailleurs, Gwendolyn se trouvera des alliés prêts à l’aider dans sa quête. Elle fera la connaissance d’un garçon de son lycée, Terrance, qui deviendra un ami de confiance. Un vieil homme, Bela, lui prodiguera des conseils et des infos pour la suite. On lui donnera le nom d’une femme, espionne elle-même, qui la formera aux arts martiaux.
Une fois prête physiquement et psychologiquement à affronter le danger et à réagir rapidement, Gwendolyn devra prouver qu’elle est prête à tuer pour survivre. Car les gens qui peuvent détenir son père ne sont pas des tendres. Ils sont plutôt impliqués dans des opérations frauduleuses et des trafics mafieux.
Gwendolyn, en fonction des indices qu’elle déchiffrera, remontera la filière pour trouver des gens ayant côtoyés son père. Elle se fera passée pour une autre pour avoir des informations. Elle devra être prête à des sacrifices pour arriver à ses fins.
Cette intrigue ne m’a laissé aucun répit. J’ai dévoré les pages et les chapitres à pleine vitesse pour connaitre ce que l’héroïne projetait de faire ensuite. C’est une lecture très addictive qui m’a fait oublier la réalité.
Par contre, cette héroïne est un peu trop invincible. J’ai eu aussi l’impression, de temps en temps, qu’on préparait le lecteur à l’action qui allait suivre. Mais ce thriller étant estampillé Young Adult, je pense que cet effet était voulu.
En conclusion, un très bon thriller sur fond d’espionnage pour s’évader et oublier le quotidien. A consommer sans modération !
https://lecygnenoirblog.wordpress.com/2017/05/11/the-cruelty-scott-bergstrom/
Ce roman est le premier tome d’une saga qui nous emmène aux côtés de Gwen, une adolescente de 17 ans qui vit avec son père depuis la mort de sa mère une dizaine d’années plus tôt. Elle a perdu sa mère dans des circonstances très traumatisantes et essaye désormais de vivre le plus « normalement » possible. Jusqu’à ce que son père, diplomate américain officiellement, disparaisse sans laisser de trace. Une disparition qui va la mener aux quatre coins de l’Europe.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire car le début est très introductif et le côté aventure/espionnage/thriller ne commence qu’au bout d’environ 100-150 pages. mais comme c’est un début de saga, je pardonne… Ensuite, j’ai été un peu choquée par tant de violence et par ce côté très glauque pour du YA car il ne faut pas oublier que Gwen n’a que 17 ans et qu’elle s’embarque dans un milieu très dangereux peuplé de gangsters, trafiquants et j’en passe. Je vous avoue que ça m’a un peu dérangée mais au final on oublie souvent qu’elle est si jeune et l’intrigue est si bien menée qu’on veut toujours savoir la suite. Quand l’action commence vraiment on ne peut plus lâcher le livre !
Gwen veut retrouver son père à tout prix quitte à côtoyer les pires personnes et au risque d’être elle-même capturée, torturée, tuée voire les trois en fait. Avec l’aide de quelques contacts, anciens collègues de son père, elle va sillonner Paris, Berlin et Prague à sa recherche en cachant sa véritable identité. Au fil du roman, elle se transforme et passe de jeune adolescente à combattante hors pair et très futée. Heureusement, la chance est également souvent de son côté…
Encore un petit bémol, la pseudo-romance sortie de nul part avec un garçon à qui elle a parlé une fois… Pas nécessaire à mon sens. Cependant, le fait de traverser l’Europe m’a bien plu car on voit ces villes comme on ne les verrait jamais en tant que touristes et je trouve cela intéressant ! C’est l’Europe de l’ombre que l’auteur nous fait découvrir au fil des pages.
Les personnages secondaires sont pour la plupart des malfrats de toutes sortes, certains au bas de l’échelle de la pègre mais d’autres sont parmi les plus importants d’Europe voire du monde, ils sont très bien façonnés et j’ai aimé découvrir leur vie.
En conclusion, un bilan mitigé pour moi pour plusieurs raisons mais si vous aimez les thrillers et notamment les romans d’espionnage, vous allez adorer. L’intrigue est intelligente, les villes et les personnages bien décrits et travaillés et évidemment c’est très original pour du YA. Le cliffhanger de la fin est juste mega frustrant donc je vais être obligée de lire la suite
The Cruelty est un roman plutôt prenant !
Nous rencontrons Gwendolyn Bloom dans ce roman. Sa mère est morte il y a quelques années, et son père adoptif se fait enlever le jour de l’anniversaire de sa mort. Alors qu’elle pensait que son père n’était qu’un simple diplomate, elle se rend compte qu’il est en fait un espion et que si elle veut le retrouver, il va falloir se débrouiller seule…
J’ai apprécié le personnage de Gwendolyn qui démarre à un point A pour arriver à un point B dans un mouvement loin d’être linéaire. L’évolution de sa personnalité, de ses comportements, de sa vision du monde tout simplement est très intéressante. Les extrémités qu’elle atteint pour parvenir à ses fins, à savoir retrouver son père, sont incroyables.
On s’attache à ce personnage psychologiquement mouvant, surtout dès lors qu’elle se retrouve seule, sans plus aucun des repères qui lui fournissaient un point d’ancrage comme Bela et Lily, ou Yael. On se sent terrorisé face à cette situation puisque l’on comprend immédiatement que Gwendolyn va se retrouver plus que jamais solitaire, livrée à elle-même face à la cruauté de ses ennemis, du monde.
C’est d’ailleurs un point que j’ai vraiment aimé dans le roman : la cruauté. L’auteur met un point d’honneur à faire de la cruauté le noyau dur de ce thriller et le lien avec le titre est fréquemment fait. La cruauté se révèle être présente à tous les coins de rue dans le récit, de manière externe mais aussi interne. C’est tout le sujet de l’histoire, Gwendolyn se trouve être en proie à cette cruauté et n’a qu’une solution face à ce qu’il l’entoure, être encore plus cruelle que le reste de ses assaillants.
Il m’a semblé que le récit comportait bel et bien du suspens puisque l’on se demande tout au long du récit si le père de Gwendolyn est vivant ou s’il a été abattu. On se demande également s’il est un traître ou s’il a été trahi, si toute l’entreprise de Gwendolyn est justifiée ou si tous ses efforts sont vains. Seulement, les obstacles que rencontrent notre protagoniste sur son chemin, au gré des différentes villes qui lui font remonter la trace de son père m’on semblé un peu répétitifs bien que l’ensemble soit très actif. Il y a un sentiment de rapidité qui émane du roman et qui fait que l’on perd un peu notre souffle sans jamais vraiment se détendre. Cette sensation d’extrême vitesse et de répétition donne un curieux mélange qui est un peu épuisant et éprouvant sur plus de 400 pages.
En définitive, j’ai apprécié ma lecture de The Cruelty qui sort des sentiers battus des thrillers habituels mais qui m’a parfois donné le tournis en raison d’actions multiples, enchaînées les unes après les autres sans laisser de répit. A découvrir cela dit parce que l’intrigue est prenante !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !