Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Sara Teasdale

Sara Teasdale

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « Oeuvres choisies » de Sara Teasdale aux éditions La Part Commune

    Regine Zephirine sur Oeuvres choisies de Sara Teasdale

    Je ne connaissais pas Sara Teasdale, qui a marqué la poésie américaine du début du XXe siècle. Cette anthologie des éditions La part commune, permet, à travers un large choix de 60 poèmes bilingues, de la découvrir. Ils vont de1907, année de parution de son premier recueil, jusqu’à 1933, date...
    Voir plus

    Je ne connaissais pas Sara Teasdale, qui a marqué la poésie américaine du début du XXe siècle. Cette anthologie des éditions La part commune, permet, à travers un large choix de 60 poèmes bilingues, de la découvrir. Ils vont de1907, année de parution de son premier recueil, jusqu’à 1933, date de son suicide.
    Dans la préface, Alain Sainte-Marie, son traducteur, dit de sa poésie « qu’elle est rafraichissante de profondeur et de sincérité. »
    Dès le début de ma lecture, j’ai été frappée par cet élan amoureux, vivant, et ce naturel pour évoquer l’amour :

    « J’ai cueilli un perce-neige au printemps
    Et l’ai serré trop fort dans ma main ;
    La chaleur a meurtri cet être délicat,
    J’ai eu du chagrin de le voir flétrir
    J’ai offert à mon amour un rouge pavot,
    Que j’ai posé sur son cœur froid comme neige :
    Mais cette fleur exige un terreau plus chaud,
    Nous avons pleuré la mort du coquelicot. »

    La nature et ses beautés fragiles sont très présentes dans son œuvre. Elle vient en contrepoint du sentiment amoureux.

    « Viens, quand la pâle lune ondoie comme un pétale
    Dans le demi-jour nacré du printemps ;
    Viens, les bras grands ouverts, me prendre
    Viens accrocher à ma bouche un baiser. »

    Mais l’amour est parfois souffrance, avec son cortège de désillusions et de mélancolie qu’elle sait nous transmet avec une sobriété émouvante

    « Tu fus le vent et moi la mer ;
    Mais l’éclat a disparu,
    Et je me languis autant que la mare
    Près du rivage. »

    Sara Teasdal évoque l’élan de la vie ainsi que la vieillesse, et c’est dit avec simplicité et avec une grande lucidité

    « Quand j’aurai regardé la Vie en face,
    Désormais apaisée et très froidement sage,
    La Vie m’aura donné la Vérité
    Et pris en échange ma jeunesse. »

    Après la célébration de l’amour, c’est la mort qui vient hanter ses poèmes, comme une prédiction de sa fin prématurée à 39 ans.

    « Quand je mourrai, rappelez-moi
    Que j’ai aimé les bourrasques de neige
    Même si elles piquaient comme des fouets ; »

    Elle parle de sa solitude et ses poèmes se teintent de mélancolie.

    « Recroquevillés sur un vieux feu qui s’éteint,
    Nous n’attendons plus rien. »

    Peu à peu la tristesse et les idées noires vont l’habiter, jusqu’à son suicide.
    « Je verrai le repos où les étoiles veillent… »

    Une poésie qui touche par sa beauté simple et sa liberté de ton.

Ils ont lu cet auteur

Thèmes en lien avec Sara Teasdale

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !