"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je dirais que tout est dans le titre non ? Il est tout de même assez révélateur de ce qu’on s’apprête à lire. En effet, nous allons suivre un groupe de 4 jeunes filles - Layla, Alex, Zoë et Emma- qui font se lancer un défi, mais pas n’importe lequel : perdre sa virginité à la fin de ses 169 jours.
L’auteur va donc aborder un sujet, qui semble du premier abord assez « tabou », mais elle le fait avec justesse et réalité. Lindsay Rosin va droit au but dans son sujet et donc ne passe pas par des métaphores improbables pour décrire les différentes scènes ou discussions, c’est donc pour cela qu’il ne faut pas donner ce livre entre les mains de trop jeunes filles, au risque de choquer (c’est un mot un peu fort bien sûr).
Chaque chapitre débute par le fameux décompte et cela peut paraître artificielle, mais c’est plus agréable pour la lecture (pour suivre plus facilement l’avancer de leur pacte).
Les chapitres sont aussi construits d’une façon à ce qu’on ne suit pas une seule personne à la fois, mais plusieurs en même temps. Cela apporte un super rythme au roman et c’est grâce à ça qu’on ne s’ennuie pas. Car, perso, je pense que si l’histoire avait été à la première personne tout du long ou même si un chapitre correspondait à une personne, on se serait très vite égaré et je suis sûr que, par exemple, Layla, m’aurait rapidement saoulé.
On va assister au festival des premiers sentiments amoureux (qu’ils soient conscients ou non), mais aussi aux premières expériences de leurs vies intimes, leur questionnement sur le sexe, mais aussi sur leurs avenirs après le lycée (que ce soit sur leur amitié ou professionnellement).
On nous dépeint aussi une forte amitié entre filles, elles sont soudées, se racontent leurs vies dans les moindre détails (du moins, c’est ce qu’elles prétendent), tout est très décomplexé. Mais tout n’est pas tout beau tout rose : elles peuvent se disputer, avoir des secrets les unes pour les autres, mais finalement la beauté d’une amitié, c’est aussi le fait de toujours revenir les uns vers les autres quoi qu’il arrive, car on ne peut pas vivre sans ces personnes.
Ce que j’ai aussi beaucoup aimé dans leur relation, c’est qu’elles sont toutes très différentes les unes des autres, les quatre filles démontrent aussi que l’amitié ce n’est pas simplement une question de ressemblance, mais aussi la façon à laquelle, on se complète les uns les autres par nos différences.
Une bonne lecture.
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