"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
3,5/5... Honnêtement, même si je l'ai globalement apprécié, je m'attendais à un peu mieux de ce roman. Oui, l'époque est intéressante, les personnages sont plutôt attachants, la lecture rapide dû à des chapitres courts, mais je trouve qu'il manque énormément de rigueur dans l'écriture. Le thème a déjà été tellement mieux abordé que je suis obligé de comparer, notamment avec les romans de John Steinbeck dont l'auteur s'est inspiré et auquel il fait hommages à travers de nombreux clins d'œil (à commencer par le titre). En bref, une bonne chasse à l'homme qui vaut tout de même le détour. Je recommande, mais, si vous êtes fan de la qualité de conteurs de Ellory, Lehane et autres auteurs du même acabit, ne vous attendez pas à du grandiose.
Odyssée sur les routes américaines après la Grande Dépression de 1929, ce roman sauvage nous entraîne dans une Amérique en chaos.
Sid, soldat noir démobilisé, trouve a son retour sa femme et ses enfants morts, expulsés de leur maison saisie par les banques. Carson est une jeune adolescente blanche privilégiée qui assiste au massacre de toute sa communauté. Ils vont former un duo incroyable dans un road movie en train à travers l'Amérique. Leur épopée est étourdissante. Poursuivis par des tueurs, Sid et Carson cherchent la vérité et la vengeance. Rythme soutenu, humour de western, cette chasse à l'homme mené par des flics véreux et des tueurs à gages de la mafia est incroyable. Ce thriller se dévore d'une seule traite. Impossible d'abandonner en cours de chemin nos deux héros confrontés à la misère et à la corruption.
Un sacré thriller ésotérique.
Cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu, et ça m'avait manqué.
L'auteur nous envoi au coeur même de la religion et du Vatican, avec des meurtres perpétrés sur la croix, des complots au sein même du Vatican, de l'exorcisme et des secrets.
Il n'est pas avare de descriptions assez glauques par moment, ainsi que d'imagination.
Je pense qu'il y a même une part de vérité dedans, il nous donne beaucoup de descriptions
sur la religion ainsi que sur les civilations anciennes. Il nous emmène à nous poser des questions sur le fondé de la religion même.
Ici nous suivons Marie Parks, agent du FBI qui, à la suite d'un grave accident de la route, vois les morts. Enfin, elle arrive à se glisser dans la peau de la victime juste avant sa mort.
Elle part à la recherche d'un tueur en série, et se retrouve mêlée au Vatican. Nous allons aussi suivre Père Carzo, spécialiste des exorcisme devra faire équipe avec Marie.
En faite, nous allons suivre plusieurs personnages. Pour cela il faut suivre et il est vrai que le texte est assez difficile à entrer dedans, mais une fois qu'on y est on ne le lâche plus.
J'ai hâte de lire la suite avec la dernière scène du livre qui ne m'a pas choquée, je m'y attendais.
C'est mon premier roman de Patrick Graham (j'ai été séduite pas la couverture qui montre un marcheur avec cette notion d'infini et de désert autour avec un ciel sombre et électrique en toile de fond, j'ai pourtant attendu presque 3 ans avant de me mettre à sa lecture je ne sais trop pourquoi d'ailleurs et ce ne sera surement pas le dernier tant celui-ci m'a emballée).
Il m'a fait l'effet d'un véritable coup de poing, un vrai roman « choc », une grosse claque et une prise de conscience terrible et tragique: il y a du Steinbeck dans ces descriptions là (on pense inévitablement aux "Raisins de la colère" ou même "Des souris et des hommes") où l'on retrouve une intensité dramatique très forte, tragique, voire apocalyptique ; une description précise de la misère de cette époque catastrophique et meurtrière et des expropriations immobilières en masse. Mais pas seulement, il y a aussi du Tarantino car c'est aussi construit comme un thriller sanglant et violent aussi, semé de cadavres tout au long du chemin et le suspense latent est mené d'une main de maître ! Les descriptions des personnages sont précises, percutantes, sensibles et terriblement parlantes. On imagine très bien les scènes. On les visualise comme si on était au cinéma.
L'histoire se situe donc pendant la grande Dépression aux États-Unis. C'est une vaste fresque historique qui nous est contée là, avec pour décor l'Amérique des années 30, après l'énorme crash boursier de 1929. La misère et la famine sévissent partout, les gens sont expropriés et jetés sur les routes en quête de travail. Les banques prennent les petits propriétaires à la gorge afin de récupérer leur terre, la corruption règne en maître et ça a une résonance étrange avec notre propre époque finalement…
On commence donc avec « l'homme », ancien soldat démobilisé qui s'en retourne retrouver sa famille. Mais il s'aperçoit qu'ils ont été victimes de la crise, qu'ils n'ont pas survécu et que sa maison est en cendre. Ayant tout perdu, il se retrouve à courir après sa vengeance à travers le sud. En tuant le banquier responsable de l'expropriation de sa famille il rentrera aussi en possession de 3.000.000 $ de bons aux porteurs appartenant à la mafia et surtout d'une liste de politiciens et de policiers véreux, impliqués dans des expropriations abusives et diverses activités illégales. Ils n'auront donc de cesse de le traquer afin de remettre la main sur ces documents compromettants. Les hommes de Maranzano, le parrain local, le Marshall ripoux Strickland, organiseront une véritable chasse à l'homme et le poursuivront à travers les états du Sud sans relâche.
Sur sa route, il trouvera un travail temporaire dans une ferme et croisera celle de Carson Fletcher-Mills, jeune adolescente d'à peine 15 ans dont toute la famille sera exterminée par la mafia, suite à une « bévue » de sa part qui les a fait repérer. Forcés de fuir pour échapper à leurs poursuivants, ces deux destins à la rencontre improbable vont entamer un road-movie étourdissant, semé d'embûches et de cadavres. Ils seront surnommé « les marcheurs » par la population pauvre dont ils deviennent bientôt les héros malgré eux. Ils traverseront la Floride, la Géorgie, l'Alabama, , le Tennessee, l'Arkansas et l'Oklahoma souvent à bord de ces trains qui traversent les États-Unis peuplés de hobos, d'êtres désespérés et affamés, prêts à accepter n'importe quel travail pour quelques sous ou un bol de soupe.
Il y a aussi le destin tragique d'Anna, une jeune journaliste qui enquête sur les malversations immobilières et les abus politiques. Elle sera protégée par des mafieux d'un cartel cubain qui avaient une dette envers elle. Elle fera de son mieux afin de venir en aide aux marcheurs en relayant des appels sur les ondes des radios locales « libres ».
Ces destins enfin, deviennent le symbole de la lutte des petits propriétaires, des métayers et de tous les oubliés de la terre contre la corruption, les banques et la pieuvre qu'est la mafia.
La force du récit est époustouflante, poignante et désespérée. On s'attache aux personnages, à cette écriture sombre et magnifique, urgente et nécessaire mais aussi porteuse d'espoir : une lecture dont ne sort pas indemne.
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