Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Christian Bobin a écrit : J'attends d'un poème qu'il me tranche la gorge et me ressuscite. C'est très exactement ce pour quoi je lis de la poésie. Pas toujours réjouissante, je dois bien l'avouer. Peut-être suis-je une lectrice difficile. Exigeante, je préfère !
C'est délicat d'écrire une critique imposée, délicat parce que même si vous avez été déçu, cette fois-ci, pas d'omission, il faudra le dire. L'écrire.
Mais, ô miracle, ô merci Masse Critique, Babelio, et bien sûr Monsieur Dunand, je me suis régalée à déguster ce recueil.
Déguster, c'est le terme, j'ai lu, puis relu à voix haute, fait tourner les phrases sept fois dans ma bouche, peut-être plus, j'en ai gardé le goût des orients de Michel Dunand, et des miens aussi. C'était doux, brillant, parfois cocasse, parfois touchant, mais toujours juste.
Tout est voyage. Laid ou beau. Chaque objet. Chaque couleur. le voyage est dans le regard que vous portez. Chaque mot de ce recueil le rappelle, le crie. L'art est présent, ici, n'importe où. On parle de peinture, de littérature... On les retrouve partout, dans nos gestes du quotidien, dans la couleur d'un matin.
L'écriture est maîtrisé, c'est très beau, c'est mélodieux.
J'ai voyagé à dos de mots, il a bien fallu descendre. Mais j'irai à nouveau glisser mon nez entre les pages d'un recueil de Michel Dunant, très bientôt.
Gorge tranchée.
Ressuscitée.
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