"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
3tomes à lire absolument sans sauter 1 ligne
Il y a tout dans cette saga, tout ce qui a construit nos conditions de femmes modernes...en 3 tomes à ne pas manquer !!
Dans Florent, on couvre la période post seconde guerre mondiale.
Dans ce dernier tome, on a perdu tout ce que j’aimais dans le gout du bonheur. Toute la force des deux premiers tomes est mis en sourdine dans Florent.
On dit au revoir à tout l’aspect évolution de la société pour se concentrer sur radio potin. Ce roman devient une succession d’ amourettes, de problèmes de couples, de problèmes familiaux… au détriment des aspects sociétaux. Nuremberg, l’inceste, la folie, la maltraitance… nombreux sont les thèmes vaguement annoncé et vite oublié au profit du petit quotidien personnel de la famille. On peut considérer que la phrase type de ce tome est la société n’est pas prête donc on le traitera plus tard (donc jamais). Je suis vraiment déçue des choix fait dans ce dernier tome de la trilogie mais si le quotidien de la famille est ce qui vous attirait le plus dans les deux tomes précédents vous serez ravi de celui-ci.
Dans Adélaide, on couvre la période de la seconde guerre mondiale.
J’ai adoré retrouver cette famille qui illustre bien les différents points de vues possibles dans une société qui évolue vite, trop vite pour une bonne partie de la population.
On tourne autour de deux grosses thématiques : les femmes et la guerre.
On continue à explorer la place des femmes, les jugements qu’elles subissent, l’évolution de leur place et celle des mentalités. Il est question des relations à la sexualité et des tabous autour de celle-ci, les choses qu’on ne se dit qu’en cachette et qui ne facilite pas l’accès aux informations : avoir un enfant ou pas, place de la religion, plaisir, contraception, avortement…
Du côté de la guerre, il y a d’un côté des faits historiques dont on n’a pas forcément conscience depuis l’Europe et l’aspect pas humain. J’ai été abasourdi de découvrir la manipulation effectuée par le gouvernement canadien pour avoir des recrues. Il n’a pas fait de conscription pour faire croire qu’il n’imposait rien mais a voté une loi interdisant l’embauche et l’obligation de licencier les hommes sauf justification pointue de la nécessité. La conséquence est que pour faire vivre la famille, le seul moyen restant était de s’engager de manière « volontaire ».
Du point de vue humain, on se concentre sur les relations influencée par la guerre. Poourquoi des restrictions alors que la guerre semble très loin, comment les accepter, quelles sont les conséquences sur le quotidien en fonction de son rang social ? Comment garder un amour ou pas, comment vivre avec la peur qu’il soit envoyé à la guerre, celle de ne pas le revoir, celle d’être trompée ou de le tromper quand il sera loin… ?
De nombreux questionnement sont abordés avec une variété de réaction à chaque fois ce qui permet d’avoir tout un éventail de la population.
Il est aussi question de psychatrie et d’homosexualité.
Encore une fois à travers cette famille, on a toute la palette qui illustre les situations possibles pour la majorité des personnes de l’époque.
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