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Grâce au cahier historique qui complète superbement cette édition Premium que je découvre grâce à Vincent que je remercie, j’ai pu visiter la cité mythique de Pétra et apprendre beaucoup sur son histoire et la vie de ses habitants autrefois.
La cité des poisons, huitième opus de la série Alix Senator, poursuit la belle aventure créée par Jacques Martin. Valérie Mangin au scénario et Thierry Démarez pour le dessin dont les couleurs très belles sont de Jean-Jacques Chagnaud font vivre notre héros dont les cheveux blancs sont très classe.
Dans cet épisode magnifique, Alix est envoyé par Auguste à Pétra, la capitale du royaume nabatéen. Alix est accompagné d’Enak, l’Égyptien, qui pleure son fils, Kephren, par Quintius et ses hommes mais surtout par son fils Titus qui est très amoureux de la belle Camma trop vite éblouie par Alexandre, le fils du ministre Syllaios.
Sur leurs chameaux, ils ont réussi à traverser une tempête de sable et sont éblouis par le futur tombeau du roi Obadas, creusé dans le grès.
Très vite, conspirations, rivalités exacerbées se font jour mais cela n’empêche pas la délégation de prendre du bon temps. Titus et Camma se baignent, Alix se fait masser et on lui promet une bonne partie de chasse.
Je n’oublie pas le festin où, normalement, les femmes ne sont pas admises. Grâce à Alix et… Alexandre, Camma peut festoyer avec les hommes mais attention… le poison est une spécialité locale. Si on vous offre à boire, ce peut être votre dernière gorgée de vin…
Comme dans les précédents volumes, des couleurs chatoyantes valorisent un dessin précis. Les traits de tous les personnages sont soignés mais la palme revient aux monuments, à Pétra, cette ville nabatéenne qui compta jusqu’à 25 000 habitants et qui ne fut redécouverte qu’en 1812 par l’explorateur européen Jean-Louis Burkhardt.
Située à mi-chemin entre la Mer Morte et le golfe d’Aqaba, sur le grand rift africain, cette capitale était un passage obligé, un carrefour commercial important sur la route des épices. Son succès a causé son déclin car les Romains ont tout fait pour détourner les routes commerciales à leur profit.
D’ailleurs, Valérie Mangin a eu la bonne idée d’attribuer cette mission à Alix Senator : négocier pour savoir par où passent ces fameux épices : nard séché (un des plus anciens parfums orientaux connus), cannelle, marjolaine, essence de rose, de lys, henné, myrrhe, encens…
Les mouvements de l’écorce terrestre et les séismes causés par ceux-ci ont fini de ruiner cette ville prospère, finalement abandonnée par la plupart de ses habitants qui vivaient soit dans des maisons, soit dans des grottes, soit sous la tente.
Me reste le rêve quasi impossible à réaliser… visiter le site de Pétra, en Jordanie, sur les pas d’Alix Senator.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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