"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
époques, 3 personnages, 3 pays et 3 histoires qui s'entremêlent.
Le fil directeur ? La disparition des abeilles.
C'est un roman qui se veut écologiste en attirant l'attention du lecteur sur la nécessité de préserver la nature.
C'est aussi une question de transmission où quand les fils ne veulent pas perpétuer les rêves de leur père.
L'écriture est simple et jolie.
L'alternance entre les histoires et le va-et-vient dans les différentes périodes sont agréables mais le récit reste finalement gentillet et manque de profondeur.
Un avis en demi-teinte.
J'avais déjà adoré son premier roman et celui ci m'a embarqué dès le départ. L'auteur est une visionnaire doublée d'une convertie à l'écologie.
Les histoires des héros nous plongent dans le futur et nous fait réfléchir sur le rôle essentiel de l'eau.
A lire pour apprécier chaque jours de tourner le robinet où coule l'eau
Ambiance de fin du monde, sur fond de manifeste écologique. 2 histoires qui s'imbriquent autour de la guerre de l'eau, du froid et du feu. une marque de fabrique de l'auteur. Un peu déçue par rapport à Une histoire des abeilles mais reste agréable à lire. Le livre aurait peut-être mérité quelques pages de plus pour donner plus de fond à la guerre de l'eau.
J’avais beaucoup aimé le précédent roman de l’auteure, Une histoire des abeilles, c’est donc avec un grand plaisir que je me suis plongée dans la continuité écologique qu’est La fin des océans.
Toutefois, je dois dire que j’ai été moins emballée cette fois-ci. Malgré l’alternance d’époques et d’histoires des personnages, j’ai trouvé qu’il manquait un peu d’action. J’ai eu l’impression de stagner par moments car le déroulement est assez lent. Malgré tout, le sujet est intéressant et m’a fait poursuivre ma lecture jusqu’au bout sans rechigner.
L’eau, si précieuse, vient à manquer. La sécheresse laisse la population démunie et en proie aux feux récurrents. Les habitants fuient, se regroupent dans des camps tels des réfugiés. La nourriture et l’eau deviennent des trésors recherchés par tous. Cette situation de chaos décrite par l’auteure se déroule en 2041 en France, dans seulement vingt ans. Un scénario malheureusement probable dû au réchauffement climatique. L’histoire d’un père et de sa petite fille est émouvante, touchante, triste.
En 2017 en Norvège, nous découvrons le combat de Signe face à la folie des Hommes. L’engouement commercial a dévoré la nature, le désastre écologique a commencé. Ayant désormais la soixantaine, elle prend son voilier et se lance à la recherche de Magnus, son premier amour qui a soutenu cette aberration et qui habite désormais dans le Sud de la France. Il est hors de question pour Signe de laisser son fjord et ses glaces se faire attaquer de la sorte. Durant son périple, elle retrace donc son histoire passée avec Magnus, les discordances au sein de sa propre famille, et distille la beauté naturelle de son territoire. Mais à l’aube du face à face avec celui qui a soutenu ce terrible projet de dévastation, aura-t-elle le courage de l’affronter ?
La fin des océans est, une fois de plus, un roman réaliste et appuie là où le danger est bien présent écologiquement parlant. Pas de leçon de morale, seulement des faits et une hypothétique issue si les Hommes continuent à se détourner autant du respect de la nature. L’avenir est bien sombre si l’eau venait réellement à manquer et si la chaleur devenait davantage menaçante.
Ce roman n’est pas écrit pour nous rassurer. Il expose des éventualités climatiques futures à travers des personnages attachants et des situations concrètes. Même s’il manque de rythme, le sujet vaut la peine d’être lu !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2021/02/15/lecture-la-fin-des-oceans-de-maja-lunde/
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !