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Cairn, amoncellement de pierres sur une tombe. Chacun de ces petits textes est une pierre à rajouter à l’équilibre précaire du cairn, et chaque pierre, chaque mot est là pour que survive le souvenir de la mère.
Il y a beaucoup de pudeur et de tendresse dans ces poèmes qui redonnent vie à celle qui s’en est allée.
« Édifier
Souvenir à souvenir
La pyramide de notre tendresse. »
Elle aimait les delphiniums et les enfants aux yeux bleus, se souvient l’auteure, ainsi que de tous les petits gestes du quotidien. Se souvenir de ces petites choses, c’est maintenir en vie ce passé. Car la mort d’une mère est tragique. Comment l’aborder ?
« Refuser peut-être
D’apprivoiser ta mort
Par les mots.
Une façon de ne pas te perdre tout-à-fait
Ou te tenir masquée
Derrière cette autre que je forge
Tout amour n’est-il que trahison ? »
Tous ces gestes répétés de mère en fille, et la mort de notre mère nous renvoie à la nôtre.
« Mort de ma mère
Préfiguration de la mienne »
Dans un style sobre, Nicole Laurent-Catrice évoque sa mère en mêlant moments de gravité mélancolique et moments de légèreté.
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