"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je suis tombée par hasard dans un Emmaus sur ce livre, la couverture m'a attirée dans un premier temps et la 4eme de couverture aussi.
Hop aussitôt lancée dans cet univers de magie, de malédiction, et d'une famille apparemment décrite comme des magiciens mais dont tout le monde évite de s'approcher, une malédiction plane autour d'eux notamment des décès liés après chaque anniversaire des jumeaux.....
River une jeune fille fraichement débarquée dans cette ville et ce lycée, essaie de se fondre dans cet environnement, mais se sent attirée par cette famille tellement décriée.
Au fur et à mesure elle y parviendra et cela entrainement , bien sûr, des évènements dramatiques .
Mais pourquoi ? et pourquoi les membres de la famille Graces lui rejette les malheurs sur sa faute?
Un bon livre pour Ado et plus grands, et là je découvre qu'il y aurait d'autres tomes???
Magie, famille connue et redoutée plus à cause de rumeurs que d'actions fondées, voilà dans quoi je me suis lancée en découvrant The Graces.
Une chose m'a surprise pourtant dès le début et j'ai dû revenir en arrière pour vérifier car j'ai eu des doutes. Mais je crois bien que jamais l'on n'apprend le nom de notre héroïne. Son vrai nom s'entend.
A la suite d'une conversation assez particulière avec Summer, la benjamine des Grace, celle-ci avoue s'être choisi un autre nom, un nom qui lui semble lui correspondre vraiment, pas comme son nom de naissance. Elle s'appelle ainsi River Page. A partir de cet instant notre narratrice ne répondra plus qu'à ce nom. Est-ce un fait de l'auteure ou une simple sensation mais River est un personnage vraiment intéressant à tenter de cerner.
Outre les raisons secrètes qui les ont poussé sa mère et elle à déménager pour arriver dans ce coin presque perdu entourés de dunes, forêts et landes parsemées de menhirs, River est une adolescente renfermée, solitaire et qui par certains côtés ferait presque froid dans le dos. On ressent à l’écouter un certain malaise mais sans réussir à trouver vraiment son origine.
Des secrets à la pelle
Et puis l’on fait la connaissance des Grace. River comme la plupart des élèves du lycée meurt d’envie de leur parler, de se faire reconnaitre d’eux mais pas seulement parce qu’elle est la petite nouvelle et a besoin de se sentir incluse, non il y a autre chose, une raison plus profonde, plus sombre qui a trait à son passé.
D’un autre côté, ses camarades plaignent Thalia, l'aînée des Grâces pour les attentions ininterrompues qu'elle subit de Marcus, un élève de terminale renfermé et peu disert. Mais rien ne semble trahir le fait que River à elle aussi une obsession. Et cette obsession ce sont les Grace! Son désir profond est de se rapprocher de Fenrin, le jumeau de Thalia. Pourtant c'est avec Summer la benjamine qu'elle va se lier d'amitié.
Nouvellement arrivée, elle n'est pas au fait de toutes les rumeurs mais celle qui dit qu'ils seraient sorciers la fascine de façon là encore troublante. Elle m'a donc pendant une bonne partie du roman laissé un sentiment bizarre derrière la rétine.
Des personnages troublants
Mais c'est probablement aussi à cause de ce sentiment que je n'ai pas réussi à lâcher ma lecture avant tard dans la nuit. Il me fallait des réponses.
Qui sont-ils? Qui est-ELLE? Car pour moi le plus important est River. Pourquoi cette obsession? Pourquoi ce besoin de magie dans sa vie, de sortilèges et de vengeance.
Tel Dark Vador, River semble cacher un côté obscur qui la rend fascinante et légèrement angoissante. Laure Eve va parsemer son récit d’indices parfois minimes mais qui m’ont mis la puce à l’oreille et c’est donc avec impatience que j’ai attendu LA révélation.
Et je dois dire que même si je n’ai pas été surprise, la manière de l’amener a été parfaitement maîtrisée par l’auteure. On sent l’ambiance s’alourdir au fil des pages et lorsque tombe le verdict, c’est un délicieux frisson de peur qui nous traverse.
Des apparences trompeuses
C’est donc avec un sentiment proche de la délectation que j’ai savouré ce roman et découvert page après page les secrets les mieux gardés de Summer, Fenrin, Thalia ou River, apprécié la plume machiavélique de l’auteure qui nous pousse vers cette fin sans nous forcer mais avec juste ce qu’il faut d’enthousiasme et de frissons.
C’est donc un quasi coup de cœur que ce roman dont j’attends, j’espère une suite car je ne peux résister à l’envie d’en découvrir encore plus sur ces personnages.
Je remercie Marie ainsi que les éditions Hachette pour leur confiance. Je tiens à souligner qu’il est rare que je lise les résumés des livres, mais ici, la couverture ne laissait rien deviner et j’étais très curieuse de savoir ce qui m’attendait. J’ai tout de suite pensé à Twilight (si vous me connaissez un peu vous savez à quel point j’aime cette saga), et je me suis dit que j’allais a-do-rer. En définitive, The Graces n’a strictement rien en commun avec la célèbre série vampirique, contrairement à ce que le début laisse imaginer…
Nous suivons une jeune fille de seize ans – appelons-la River – qui vient d’emménager dans une nouvelle ville après la disparition de son père. River porte en elle le poids des secrets et sa relation avec sa mère est pour le moins conflictuelle. En intégrant son nouveau lycée, elle découvre vite que les élèves n’ont qu’un seul nom à la bouche : les Grace. Trois étudiants de la même fratrie qui attisent tous les regards et les convoitises. Il y a Fenrin, charmeur irrésistible et coureur de jupons, sa jumelle Thalia qui fait tourner les têtes, et Summer, plus sombre et mystique que les autres. River est captivée par cette famille et ce qu’elle lui inspire. D’autant plus que des rumeurs circulent… on dit que les Grace sont des sorciers. River est fermement décidée à découvrir si c’est la vérité !
Quel livre… étrange ! Bizarre, curieux, spécial… choisissez l’adjectif que vous préférez. Une chose est certaine, c’est que Laure Eve a fait preuve de beaucoup d’audace en proposant cette histoire. Elle fait croire au lecteur qu’il a toutes les cartes en main pour déceler le vrai du faux, mais plus on progresse dans l’histoire, et plus l’intrigue devient floue. À la moitié du livre, j’étais complètement perdue et indécise, je ne savais plus sur quel pied danser. Allez savoir, Laure Eve est peut-être un peu magicienne elle aussi, car elle sème le doute, tout en nous laissant penser que l’intrigue part à tout-va.
Mais commençons déjà par nos personnages ! L'héroïne est assez intéressante dans son genre. Pour commencer, l’auteur met un point d’honneur à taire son prénom. Le plus drôle, c’est que je ne m’en suis pas aperçue tout de suite ! Elle installe une impression d’intimité avec l’héroïne, elle donne l’illusion qu’on a tout compris d’elle, qu’on imagine aisément ce qu’elle vit… Alors qu’en réalité on tombe dans le piège ! Je sais, ça paraît un peu nébuleux, dit comme ça, mais je vous ai prévenu, ce roman est une bizarrerie !
Donc l’héroïne ne se dévoile pas vraiment. Elle est obsédée par les Grace, par ce qu’ils lui inspirent, mais elle en dit très peu sur sa propre vie, jusqu'à son prénom. En dehors de ça, elle a des fantasmes d'ado (être remarquée par les Grace, entrer dans leur cercle, attirer l'attention de Fenrin), mais étonnamment, elle se distingue de la mêlée avec son regard très pragmatique sur les codes du lycée, la solitude dans laquelle elle s'enferme et son manque de loquacité. Ça peut paraître contradictoire au premier coup d'œil, mais ça entretient le mystère et ça renforce d’autant plus le magnétisme des Grace.
Les Grace, eux, sont des êtres fascinants. On ne sait pas grand-chose les concernant, mais à travers les yeux de l’héroïne, ils dégagent une aura étrange. Complètement décalés, ils respirent le mystère et donnent l'impression d'évoluer en marge des autres, tout en étant les plus entourés. Une citation en particulier leur correspond totalement :
Nous n'en aimons qu'un, mais nous les aimons tous. Les Grace. Nous voulons être eux, les aimer, et être aimé d'eux. C'est une malédiction.
Plus on avance dans l’histoire, et plus Laure Eve démolit nos certitudes, allant même jusqu’à s’attaquer aux fondamentaux. Est-ce que les Grace sont réellement des sorciers ou jouent-ils la comédie pour se donner un genre ? J’ai vraiment douté, sans rire. Les mythes autour de la sorcellerie sont géniaux… mais on ignore si le mythe peut prendre place dans la réalité. L’auteur démonte brique par brique le mysticisme des Grace ; parfois elle laisse entendre qu’ils sont réellement des sorciers, et à d’autres moments, on a juste l’impression d’avoir affaire à des imposteurs. C’est très perturbant, j’ai eu l’impression d’évoluer sur des sables mouvants.
La deuxième partie du livre est un virage à 360°, et je ne suis pas certaine de l'avoir appréciée. Les choses sont encore plus étranges, tout est remis en cause, à commencer par les Grace qui deviennent méconnaissables. Je n’en dirais pas plus, mais Laure Eve a tapé très fort (peut-être un peu trop à mon goût). Cela dit, c’est une prise de risque admirable, qui pourrait laisser n’importe quel lecteur bouche bée. Pour moi, la fin rattrape largement cette petite déception, car je ne l’attendais absolument pas et je suis restée sur le popotin !
En résumé, The Graces est un roman pétri d’incertitudes et d’hésitations, qui pousse le lecteur à voir au-delà des apparences. Si je peux vous donner un conseil : ne vous fiez à personne, en commençant par la narratrice. Chacun a ses secrets et les garde jalousement. Ce premier tome sombre et atypique m’a inspiré beaucoup de sentiments contradictoires, et je suis certaine qu’il saura vous faire douter, vous aussi !
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult1/the-graces-laure-eve
https://bookouioui.wordpress.com/2016/09/22/the-graces-de-laure-eve/
Merci aux éditions Hachette Romans et NetGalley de m’avoir offert la possibilité de lire « The Graces » de Laure Eve. C’est un roman que j’avais déjà repéré depuis sa sortie VO grâce à sa jolie couverture mais surtout parce que le thème tourne autour de la sorcellerie. J’ai lu trop peu de romans à ce sujet et « The Graces » tombait à pic pour satisfaire mes envies du moment.
Les membres de la famille Grace attisent tous les regards. Leur beauté et les mystères qui tournent autour d’eux émerveillent tous ceux qui croisent leur chemin. River ne déroge pas à la règle. Au lycée, elle ne peut s’empêcher d’observer de loin Summer, Ferin et Thalia Grace. Elle aimerait devenir leur amie mais comment une fille aussi en retrait pourrait s’approcher des trois lycéens les plus populaires ? Et pourtant ce n’est pas ça qui va l’arrêter. Notre héroïne a décidé qu’elle se démarquerait coûte que coûte et que les Grace l’accepteront dans leur cercle fermé. Sa motivation n’en est que plus grande car la famille Grace est spéciale, ce sont des sorciers.
Je voue un culte aux livres qui me surprennent et qu’est-ce que j’ai été servie avec ce roman ! « The Graces » est divisé en deux parties. La première partie nous présente l’intrigue et les personnages. L’histoire avance tranquillement comme un bon young adult classique. La deuxième partie va prendre un tournant totalement inattendu. J’ai été littéralement prise dans un tourbillon d’émotions grâce aux nombreux rebondissements et à des révélations qui m’ont laissée bouche bée ! J’ai une immense admiration envers les auteurs qui prennent des risques en sortant des chemins battus et Laure Eve s’y est prise à merveille.
Je n’ai éprouvé aucun attachement pour River et pourtant son personnage m’a énormément plu. Elle change des héroïnes habituelles. On voit le monde à travers ses yeux puisqu’elle est la narratrice et cela la rend bien mystérieuse.
« The Graces » est un roman magique à l’ambiance mystique et tout ça dans un monde contemporain. La tournure originale que prend le livre plaira aux amoureux des surprises. Ce premier volet annonce un second tome très prometteur avec de nombreuses révélations qui je l’espère pourra répondre à mes questions. J’ai déjà hâte de retrouver ces personnages intrigants, vivement 2017 !
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