Une liste consacrée à la Grande Guerre sous toutes ses facettes, avec le site SambaBD
Une liste consacrée à la Grande Guerre sous toutes ses facettes, avec le site SambaBD
Atteint d'un gros rhume, Nestor Burma se soigne avec des médicaments produits par la marque Manchol. Le hasard conduit Madame Manchol dans le cabinet du détective. Elle lui avoue avoir assassiné son mari, avant de se suicider sous ses yeux.
Une entrée en matière qui ne peut qu'attiser la curiosité de Burma qui va enquêter dans le vingtième arrondissement parisien, autour du siège de la société Manchol.
Une enquête un peu abracadabrantesque sur les pratiques peu scrupuleuse d'un industriel de la pharmacie. De meurtres en rebondissements, d'éternuements en petits blancs secs, on se laisse emporter par les recherches du détective, et on passe sur les invraisemblances du scénario...
Les personnages sont hauts en couleur : le détective bien sûr ; son complice La Biture ; mais également les faire-valoir, bistrotiers, policiers ou journaliste.
Les dessins aux couleurs sombres sont très suggestifs et rappellent le Paris de la fin des années 1950. Les textes sont bien troussés et complètent parfaitement les imges. La calligraphie facilite la lecture. La magie de la BD fonctionne totalement.
Une belle découverte qui fait suite à un commentaire sur une radio nationale. Et, selon ma libraire qui a vu les ventes de cet album décoller, je ne suis pas le seul à m'être laisser séduire lors de cette émission.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.unblog.fr/2025/01/01/nestor-burma-tome-14-du-rififi-a-menilmontant-de-jacques-tardi-chez-casterman/
Tardi reprend ses crayons et pinceaux pour un nouvel opus de Nestor Burma qui se passe dans le XX ème arrondissement (et qui est donc totalement une création Tardiesque puisque Léo Mallet n’avait pas retenu le XX ème dans son tour des arrondissements parisien … ni le 7, le 11, le 18 et le 19 … vous pouvez jouer au loto !).
On retrouve avec plaisir la « pâte » de Tardi, et même si on peut être un peu perturbé au début par la colorisation (sur tablette / ordinateur manifestement) de Jean-Luc Ruault avec des « aplats » particuliers … qui, donnant un petit air vieillot (paradoxe de la modernité de l’informatique), finit par apporter une touche singulière (… même si je préfère les N&B de Tardi).
Tardi nous offre une histoire où Burma se perd un peu (embrumé par un méga rhume … et pas mal de mucosités qu’il partage sans vergogne !) avec une succession de morts, des histoires de famille, des labo pharmaceutiques et des maltraitances animales, etc. … et puis pas mal de verres de « blanc sec », …
Et Tardi nous offre aussi en prime quelques personnages qui traversent une rue par ci, une rue par là … et qu’on pourra s’amuser à essayer de reconnaitre (Daniel Pennac, …).
Décembre 1957
Nestor est au plus mal. Fiévreux, le nez qui coule, l'atermoiement fréquent et partageur. Il mise tout sur les fameuses gouttes de chez Manchol pour aller mieux.Pas de quoi l'empêcher de recevoir cette dame bien comme il faut, disposée à le rémunérer généreusement pour qu'il la tire d'un mauvais pas... Elle avoue rapidement avoir tué son mari la veille au soir avant de se tirer, face à Burma, une bastos dans la bouche. Et le nom de la dame, c'est Nicole... Manchol ! Sacré pataquès en perspective !
Quel plaisir de retrouver Nestor Burma sous la plume de Tardi pour une aventure inédite ! Ici pas vraiment d'adaptation, Tardi reprend le personnage et lui crée une enquête sur mesure dans le 20e arrondissement de Paris. Il s'amuse et ça se voit ! Un détective malade, un mic-mac familial, un labo pharmaceutique sulfureux qui maltraite les animaux, des personnages truculents.... Burma en perd son latin.
Tout ça dans un Paris sous la neige ! Avec Tardi, tout est important, les gueules évidemment (on en reconnaît quelques-unes tout au long de l'album) mais aussi les rues, les bâtiments, les voitures, les boutiques, les bars, les enseignes publicitaires... Et on se rend compte, 20 ans après "M'as tu vu en cadavre ?", à quel point l'univers de Tardi colle avec celui de Léo Malet.
Cette enquête fiévreuse n'est pas des plus simples à suivre, et on a la tête qui tourne, presque autant que Burma, à essayer de comprendre qui a fait quoi... Mais impossible de bouder son plaisir quand Tardi revient avec une nouvelle histoire du célèbre personnage de Malet !
La collection 25 images consiste à imposer un cadre pour les auteurs : raconter une histoire en 25 pages avec une image par page, en noir et blanc et sans texte ; reprenant ainsi les « 25 images de la passion d'un homme » de Frans Masereel en 1918. Les éditions Martin de Halleux ont déjà inscrit 6 titres à leur catalogue ; et l’opus de Tardi va certainement aiguiser la curiosité sur l’ensemble de la collection.
Le talent de Tardi s’exprime pleinement dans cet exercice sans que les contraintes ne pèsent sur l’histoire qu’il nous offre et qui parvient à exprimer avec une puissance évocatrice de ses images sur plusieurs registres : vieillesse et rapport à la mort, conviction et commémoration. Et puis le trait de Tardi rend très présent le Cimetière du Père Lachaise (qui est un lieu réellement « reposant » : il faut vraiment y aller … de son vivant et déambuler sans contrainte de temps … si ce n’est les horaires d’ouverture).
L’histoire est simple et il faut laisser découvrir ce parcours d’un vieil homme qui a encore un geste à accomplir en souvenir de la mémoire de la commune de Paris !
Une petite perle noire et nacrée.
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