"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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--- Une préférence pour le premier tome ? ---
Il semblerait, en effet. Il faut dire que La Santa Muerte met l’accent sur la relation Amélia/Rain, alors qu’ils s’adonnent au jeu du chat et de la souris. Et, comme vous pouvez vous en douter, ce n’est pas ce que je recherchais en priorité. Bon, en toute objectivité, leur histoire est suffisamment cocasse pour plaire à la majorité des lecteurs, mais une romance, même décalée, demeure une romance et ç’a tendance à me taper sur les nerfs. Et puis, on se lasse très vite des « Je t’aime, moi non plus ! », tout de même assez clichés.
Ceci étant dit, l’auteure en profite pour creuser le passé de Rain, et ces passages m’ont particulièrement captivée.
--- Qu’en est-il de l’intrigue ? ---
J’étais curieuse de savoir ce qui se cachait derrière les grands bouleversements survenus dans L’Apprentie Faucheuse. Néanmoins, j’ai obtenu des réponses bien trop rapidement à mon goût – ironique, n’est-ce pas ? – puisque, par la suite, l’intrigue retombe légèrement pour laisser place à la romance… et à un peu d’action. Ouf ! Notre joyeuse petite troupe doit effectivement se préparer à déjouer les plans de l’antagoniste, dont je tairai le nom.
Durant son enquête, Amélia fait par ailleurs des découvertes surprenantes, bien que pas toujours réjouissantes, ce qui permet au lecteur de creuser plus avant l’univers. J’ai apprécié en apprendre davantage sur les Semeuses, mais également sur les Cavaliers de l’Apocalypse, anciens et nouveaux.
--- La Santa Muerte, un personnage pas si central ? ---
Ce deuxième volet porte son nom et, pourtant, je dois avouer que je suis restée sur ma faim concernant ce personnage hors du commun. J’aurais souhaité en savoir plus, que ce soit au sujet de son histoire, de ses pouvoirs ou de ses sentiments. Mais peut-être J. Robin désirait-elle laisser planer un voile de mystère. Dans ce cas, c’est réussi !
En outre, Amélia et Rain occupent toute la place, au point d’éclipser les protagonistes secondaires, faucheuses comme Ankous, et c’est franchement dommage. Heureusement, le point de vue de Heaven compense un peu ce bémol.
--- Un mot sur la forme ---
Comme pour le premier numéro, les illustrations sont superbes ! Je tiens donc à saluer le talent de l’auteure en la matière. Certes, j’aurais préféré qu’elles soient disséminées dans le récit, mais ce n’est pas bien grave. Par contre, j’ai relevé pas mal de fautes d’orthographe, ce qui m’a régulièrement coupée dans ma lecture…
Quelques chapitres supplémentaires n’auraient pas été de trop
Alors que le nombre de pages restantes s’amenuisait dangereusement, je me demandais comment J. Robin allait bien pouvoir conclure son diptyque. Ce que je craignais est donc arrivé : le dénouement est expéditif.
Ainsi, même si la direction empruntée me convient, la résolution des problèmes au sein du Sanctuaire des faucheuses m’a paru simpliste, et les actions des personnages pour atteindre leur but, plus encore. Tant pis !
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--- Une couverture qui attire l’oeil ---
Cette année, lors de mon excursion à Trolls & Légendes, je me suis laissé tenter par une saga d’urban fantasy dont les illustrations, réalisées par l’auteure elle-même, m’ont séduite au premier regard.
Je suis donc repartie avec mon exemplaire et une jolie dédicace !
--- Quand la Mort frappe à votre porte ---
Dès le prologue, J. Robin donne le ton. Entre trahisons, meurtres et rébellion, le lecteur comprend rapidement ce qui l’attend. J’ai beaucoup aimé cette partie, étais même impatiente de pénétrer plus avant dans cet univers où Faucheuses, Guerriers de l’Apocalypse et Ankous se disputent la vedette. Si ces figures me sont familières, j’ai plus apprécié encore la manière dont l’auteure s’est réapproprié la mythologie dédiée à la mort. Une réussite !
--- Lentement, mais sûrement ---
Si le prologue m’a donné envie de poursuivre ma lecture, l’univers mis l’eau à la bouche, les débuts de l’histoire, en revanche, m’ont un peu effrayée. En effet, nous suivons essentiellement Amélia dans son quotidien de faucheuse, qui se révèle répétitif par bien des aspects ; des âmes à expédier dans l’au-delà, encore et encore !
Bref, la lassitude a rapidement pointé le bout de son nez, même si J. Robin met à profit ces passages pour développer la relation qu’Amélia entretient avec Rain, son Ankou… et son meurtrier, accessoirement. Comme vous pouvez vous en douter, c’est plus que malsain ! Néanmoins, à ce stade de l’histoire, je ne m’étais pas encore attachée aux personnages, donc j’avais plus qu’hâte de passer à la suite. Pour autant, je reconnais que cette relation houleuse est porteuse de bonnes promesses pour le second volet.
--- Dans le vif du sujet ---
Et l’on peut dire qu’à ce moment-là, J. Robin envoie du lourd ! Tout à coup, des enjeux plus complexes font leur apparition, et l’on se retrouve embarqué dans des événements qui nous dépassent… ainsi que les personnages !
Le sanctuaire de la Mort est au cœur de bouleversements qui conduiront l’intrigue jusqu’à son apogée. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler, mais j’ai été largement convaincue par cette seconde partie.
Alors, je n’attends plus qu’une chose : me lancer dans le deuxième numéro, intitulé La Santa Muerte !
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