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Fumiyo Kouno

Fumiyo Kouno
Fumiyo Kouno est née en septembre 1968, à Hiroshima. En 1995, elle débute sa carrière avec "Machikado Hanadayori". Son ?uvre majeure est "Pippirachô" (deux tomes). Elle aime fréquenter les bibliothèques et regarder le coucher de soleil avec son canari Tamanowo sur l'épaule. Une phrase qu'elle a... Voir plus
Fumiyo Kouno est née en septembre 1968, à Hiroshima. En 1995, elle débute sa carrière avec "Machikado Hanadayori". Son ?uvre majeure est "Pippirachô" (deux tomes). Elle aime fréquenter les bibliothèques et regarder le coucher de soleil avec son canari Tamanowo sur l'épaule. Une phrase qu'elle aime : «Je ne me suis jamais senti grand goût pour portraire les triomphants et les glorieux de ce monde, mais bien ceux dont la plus vraie gloire est cachée.» (André Gide)

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Les fleuristes du coin de la rue » de Fumiyo Kouno aux éditions Kana

    Spitfire89 sur Les fleuristes du coin de la rue de Fumiyo Kouno

    Un manga axé sur les deux jeunes femmes, à chaque chapitre nous allons découvrir une plante avec une particularité, des histoires sont parfois assez courtes, Action, Amours et Rebondissements. Ce manga est aussi du genre Slice Of life. De beau graphismes, une œuvre poétique, des personnages...
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    Un manga axé sur les deux jeunes femmes, à chaque chapitre nous allons découvrir une plante avec une particularité, des histoires sont parfois assez courtes, Action, Amours et Rebondissements. Ce manga est aussi du genre Slice Of life. De beau graphismes, une œuvre poétique, des personnages attachants.

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    Couverture du livre « Le pays des cerisiers » de Fumiyo Kouno aux éditions Kana

    Ophelie GAUDIN sur Le pays des cerisiers de Fumiyo Kouno

    Ce manga sociologique est en deux histoires : "La ville du Yunagi" qui se déroule à Hiroshima après la bombe atomique puis "Le pays des cerisiers" en deux parties. Sans l'avis de "Ziggy", je n'aurais pas compris la cohérence de ce manga.

    Le graphisme est comme brouillon, peu d'émotion...
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    Ce manga sociologique est en deux histoires : "La ville du Yunagi" qui se déroule à Hiroshima après la bombe atomique puis "Le pays des cerisiers" en deux parties. Sans l'avis de "Ziggy", je n'aurais pas compris la cohérence de ce manga.

    Le graphisme est comme brouillon, peu d'émotion graphique. Ce sont essentiellement les situations et les symboles qui porte le fonds (les dates sur les tombes, l'église encore semi entière). L'histoire de la "Ville du Yunagi" est la plus douloureuse et elle nous parle sans détour. C'est cette histoire qui m'a touchée et m'a fait remonté les photos et vidéos de l'horreur suite à la bombe (les gens sautaient dans l'eau par l'impression de brûler à cause de radiations. Or, l'eau était extrêmement contaminée et c'était pire. Sauf que, qui pouvait le savoir à ce moment-là ?). Le fait aussi qu'une fois le "poison lumineux" disparu (le champignon atomique), il reste le poison silencieux : "10 ans ont passé mais ceux qui ont lancé la bombe atomique pensent-ils encore en me voyant 'hourra ! on a encore tué une'?" (p. 33)

    "Le Pays des cerisiers" se déroule en 2004. Ce sont donc les descendants des protagonistes de "la Ville du Yunagi". Cette histoire pose la question du souvenir individuel et de la mémoire collective. Mais c'est trop effleuré et la structuration du scénario n'est pas abouti.

    Touchée mais déçue.

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    Couverture du livre « Une longue route » de Fumiyo Kouno aux éditions Kana

    Sabrina SMAIL sur Une longue route de Fumiyo Kouno

    Dans le monde du manga, il y a des œuvres qui vont au-delà de la simple narration et qui touchent pour différentes raisons. "Une longue route" de Fumiyo Kouno est assez particulier, manga en un tome unique, des scènes de vie quotidienne. Cette histoire, située dans un village côtier japonais...
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    Dans le monde du manga, il y a des œuvres qui vont au-delà de la simple narration et qui touchent pour différentes raisons. "Une longue route" de Fumiyo Kouno est assez particulier, manga en un tome unique, des scènes de vie quotidienne. Cette histoire, située dans un village côtier japonais d'après-guerre, explore de manière intéressante les rôles de « genre » et la complexité des relations conjugales.

    L'histoire se concentre sur Michi, une femme qui porte un sourire constant, mais qui cache une mélancolie, c’est ce que j’ai ressenti au travers des planches. Elle est le personnage principal de l'histoire, et à travers ses yeux, nous découvrons un mariage arrangé où les époux ne se connaissent pas, une situation qui soulève des questions sur la liberté de choix dans le domaine du mariage. Michi est un personnage attendrissant, mais sa mélancolie sous-jacente révèle la pression et les attentes qui pèsent sur elle en tant que femme au foyer dans la société japonaise.

    En contraste, Sosuke, son mari, est un personnage qui peut profondément agacer, et ça a été mon cas ! Son manque d'empathie et sa tendance à dépenser de l'argent de manière inconsidérée l'éloignent de son rôle traditionnel de pourvoyeur de la famille. Au lieu de chercher à améliorer leur quotidien, il préfère sortir et s'amuser avec d'autres, ce qui crée une forme de distance parfois touchante au sein du couple. On aurait pu aller encore plu loin, dans les échanges, les réactions, les dialogues, les comportements, c'est peut être ce qui m'a frustré dans cette histoire : l'impression d'inachevée et de rester en surface.

    Ce manga ne se contente pas de présenter une histoire linéaire, mais utilise des planches sans texte pour montrer les pensées intérieures de Michi, notamment ses réflexions sur un personnage de son passé. C'est une façon dont le manga peut communiquer des émotions et des pensées profondes sans avoir besoin de mots. J’ai moins accroché sur le style des dessins : Michi, bien qu’elle soit adulte, est dessiné comme une petite fille. J’avais parfois l’impression d’enfants, mais c’était peut-être le contraste souhaité par l’auteur : le « sérieux » d’une vie conjugale et pourtant l’inexpérience des époux dans cette relation ?

    Fumiyo Kouno réussit à capturer des éléments de la vie de couple et les interrogations sur la « place de chacun, mais plutôt sur ce que chacun apporte au couple/foyer, et à susciter des émotions par de jolies planches et dialogues. L'histoire aborde de manière subtile les rôles traditionnels de genre, la pression sociale, et le droit à l'autonomie dans le choix du partenaire de vie. Vous aurez peut-être envie, comme moi, de secouer les personnages, mais aussi de les comprendre, en réfléchissant aux questions sociales importantes qu'elle soulève.

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    Couverture du livre « Le pays des cerisiers » de Fumiyo Kouno aux éditions Kana

    ziggy sur Le pays des cerisiers de Fumiyo Kouno

    Ce manga nous transporte en 1955 à Hiroshima, dix ans après l’explosion de la bombe atomique et pose la question de comment vivre normalement après avoir été témoin de tant d’horreur , quand on a vu sa famille, ses amis et ses voisins mourir. C’est sur cette interrogation que s’ouvre ce récit...
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    Ce manga nous transporte en 1955 à Hiroshima, dix ans après l’explosion de la bombe atomique et pose la question de comment vivre normalement après avoir été témoin de tant d’horreur , quand on a vu sa famille, ses amis et ses voisins mourir. C’est sur cette interrogation que s’ouvre ce récit poignant sur la nécessité de se reconstruire et savoir que la vie vaut la peine d’être vécue.
    Minami Hiramo est une « Hibakusha » (personne victime de la bombe), elle a perdu toute sa famille et a vu sa sœur mourir des suites des radiations. Elle vit chichement avec sa mère dans une bicoque qui prend l’eau. Malgré son origine très modeste, elle est courtisée par un collègue de travail Mr Uchikoshi, cependant, elle ne s’emballe pas car les conséquences de la bombe se font encore ressentir, et, dix ans après le funeste évènement, la mort rattrape Minami et sa mère, tandis que son frère Asahi a rapidement été envoyé chez leur tante. Ainsi se termine la première partie.
    Les parties suivantes nous propulsent cinq décennies plus tard. Nous retrouvons Asahi, le frère de la défunte Minami, mis à « l’abri » par sa mère autrefois. Il a ainsi pu avoir deux enfants Nanami et Nagio qui ont pu connaitre un quotidien quasiment normal. Il ne reste à présent qu’Asahi pour se souvenir de cette tragédie. C’est en suivant son père, dont le comportement l’inquiète depuis quelques temps que Nanami se retrouve à Hiroshima et apprend que c’est le cinquantième anniversaire de la mort de Minami, la sœur de son père qui avait survécu le plus longtemps aux radiations. A cette occasion il désirait lui rendre hommage et rencontrer les personnes qui l’avaient connu.
    Aussi surement que les cerisiers fleurissent chaque année au Japon, les victimes de la bombe qui frappa Hiroshima en 1945 continuèrent de mourir une à une pendant des décennies, tel est le message de ce récit.
    C’est ce que montre ce manga au travers de trois parties qui montrent trois tranches de vie d’une même famille à trois époques différentes. Ici , pas de scènes d’horreur, pas de corps fondus ou carbonisés, mais des blessures beaucoup plus profondes , le tout traité avec justesse, pudeur et délicatesse.
    Fumiyo Kouno raconte les conséquences à long terme de la bombe sur la vie des personnes ordinaires plutôt que l’impact immédiat du bombardement. Ce manga est la mémoire de ce bombardement qui défit des vies durant des décennies et marqua à jamais plusieurs générations.

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