"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
15.03.2022 28eme livre
J’ai été jusqu’au bout de cette « Chronique d’un prof décrocheur » de Didier Martel, mais cela a été difficile je ne le cache pas…
Résumé :
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vie d’un enseignant est loin d’être une sinécure, surtout quand on n’a pas la vocation. Charlie Daniello en sait quelque chose : piètre professeur d’anglais en lycée professionnel, il s’efforce contre vents et marées de conquérir la reconnaissance de ses pairs et de ses élèves au gré des classes et des années qui s’enchaînent avec plus ou moins de brio. Mais le chemin de l’accomplissement est long, tortueux et semé d’embûches…
L’épopée tragi-comique d’un indécrottable antihéros tour à tour idéaliste et désabusé qui tente de se réaliser dans le milieu parfois difficile de l’enseignement. Une chronique sociale douce-amère sur les réalités du système éducatif avec en filigrane l'évolution de notre société multiculturelle. Un texte cru et décalé qui mêle fiction et réalité dans une satire politiquement incorrecte.
Des chapitres intéressants concernant par exemple l’évolution des dates de rentrées scolaires liés aux travaux agricoles ou viticoles. Sur les notations 0 à 20 puis A à E et enfin Acquis etc. Un petit côté documentaire animalier avec les mouflons et koalas. Le début peut être d’une charmante idylle avec une collègue…
Mais passé le premier quart de cette chronique cela devient « lourd », répétitif, ennuyeux…
Les chapitres se suivent mais se ressemblent trop, les communautés maghrébines et musulmanes, règles et codes de la cité, hiérarchie de la loi du plus fort, communautarisme, délinquance, radicalisation, misère intellectuelle et culturelle…
Même l’évolution professionnelle du personnage et ses mutations successives sont évoquées sans savoir si on est dans la chronologie des événements.
Charlie se dit paresseux, ayant réussi à obtenir son diplôme sans trop d’effort. Visiblement il ne doute pas de son charme auprès de ses collègues femmes. Il a un certain « charisme » auprès des élèves. Tant de citations de connivences avec eux alors qu’ils n’apprennent pas et ne sont pas concernés par l’anglais ?
Je ne voyais pas où voulait en venir Didier Martel dans l’énumération de toutes ces répétitions, « expériences », faits réels de société que je ne conteste pas, mais arrivée à la fin de cette chronique je suis largement déçue.
https://annlitetdonnesonavis.over-blog.com/2022/03/chronique-d-un-prof-decrocheur-de-didier-martel.html
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !