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Le recueil s’ouvre sur « la nuit parturiente » cette « nuit pleine ou plein silence » qui permet aux mots de venir au monde. L’image est belle.
Le titre évoque la mer et le grand large, c’est aussi ce qui caractérise l’œuvre de Pierre Dhainaut, tournée vers le souffle, l’amplitude des mots « dans le mouvement des vagues »
« Dans le « fracas du flux et du reflux sur une plage de galets », la mer est là comme le sont les arbres, les chemins et le ciel. Les mots se mêlent aux éléments, aux paysages traversés.
Dans la langue qui s’offre à nous, « l’écoute est nue ».
Nous ne sommes que de passage, les paysages nous survivront.
Nous cheminons entre les îlots d’un archipel d’impressions et d’émotions éclatées. Le poème tente l’ouverture vers le souffle et le grand large, il insiste sur le silence pour accueillir ses émotions.
Il faut savoir écouter.
« Appuie-toi sur l’écoute,
Rends intarissable
La source sonore. »
Dans la troisième partie intitulée « lectures de lumières », des fragments – parfois une phrase très courte suffit- nous entraînent dans un monde maritime tissé de silences, de souffles et de lumière. Le poète cueille à la fois la lumière et la réalité tangible des éléments.
« Le mot rivage est toujours lumineux
Sur ce rivage. »
Dans une langue dépouillée de tout effet inutile, le poète nous ouvre une porte sur l’univers et sur l’infini.
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