"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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--- Quelle déception ! ---
Voilà, c’est dit. Après mon coup de coeur pour le premier tome d’Animas, qui m’avait enchantée par son univers et ses nombreux rebondissements, le dernier est probablement ma plus grande déception de l’année.
Comment cela a-t-il pu se produire ? Honnêtement, je me pose encore la question. En vérité, je me demande surtout si l’auteure ne devait pas respecter des délais très courts, car j’ai vraiment eu l’impression qu’il manquait des pages, des passages-clefs même. L’intrigue est à peine développée, tout va beaucoup trop vite !
Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas retrouvé ce qui faisait le talent de C. R. Grey dans Le chant de l’épée.
--- Un script plutôt qu’une histoire aboutie ? ---
La pauvreté du scénario est le plus gros point noir de ce troisième numéro. Alors que l’auteure m’avait habituée à une construction habile de son histoire, celle-ci a perdu en liens logiques, en profondeur. Et le résultat ne tient pas la route !
Terminés les complots finement orchestrés, oubliés les indices qui menaient à des retournements de situation incroyables : les événements sont soit prévisibles, soit tirés par les cheveux. Dans un cas comme dans l’autre, on est loin de la réussite des volets précédents.
Heureusement, on ne s’ennuie pas. Le rythme est haletant, les aventures trépidantes et malgré l’absence de transitions, je n’ai pas eu de mal à tourner les pages.
--- Des personnages qui perdent en nuances ---
Bailey n’en a toujours fait qu’à sa tête depuis le début. Néanmoins, j’espérais qu’il apprendrait de ses erreurs, qu’il gagnerait en sagesse. En vain ! L’auteure s’est clairement servie de son impulsivité pour faire avancer l’histoire, ce que j’ai trouvé un peu facile. Et puis, ce n’était pas le cas dans les deux premiers tomes.
Les personnages secondaires, notamment Gwen et Phi, pâtissent également d’un manque d’approfondissement. Subitement, elles ne se résument plus qu’à un seul trait de caractère : l’angoisse pour la première, le besoin de liberté pour la seconde.
--- Le grand final : un flop complet ---
Enfin, la guerre s’annonce. Mais ce moment, que j’avais tant attendu, n’a pas répondu à mes exigences. Comme le reste du livre, il est bâclé.
Pour tout vous dire, j’étais tellement blasée en parvenant au dénouement que LA révélation finale, celle qui aurait dû me surprendre au plus au point, m’a laissée de marbre. Ce dernier volet aura donc été une déception jusqu’au bout !
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--- Un deuxième volet à la hauteur du premier… ---
…mais pas de coup de coeur ? En vérité, c’est un peu plus compliqué que ça. Pour moi, Le vrai roi est aussi bon que L’héritier, mais c’est ce dernier qui m’a permis de découvrir l’univers fantastique d’Animas. En d’autres termes, le plaisir de la découverte m’a semblé inégalable, raison pour laquelle je n’ai pas classé ce tome 2 en coup de coeur.
Toutefois, cela ne m’a pas empêchée de le dévorer en un week-end, tant il est addictif ! Alors, surtout, ne vous fiez pas au synopsis bateau ; cette saga vaut vraiment le détour.
--- Un tome de transition ? Pas pour Animas ! ---
Ce que bon nombre de lecteurs redoutent avec les volumes intermédiaires, et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une trilogie, c’est qu’ils se révèlent inutiles, sans intérêt. Eh bien, je vous rassure tout de suite : C. R. Grey, forte de son scénario, vous réserve encore des surprises, et pas des moindres.
Dans Le vrai roi, de nouveaux complots apparaissent, les enjeux gagnent en ampleur, la révolte gronde. En effet, les Dominae, et en particulier Viviana, n’ont pas l’intention d’abandonner leur désir de conquête…
--- Un talent qui se confirme ---
Dans le premier numéro, l’auteure a déjà prouvé qu’elle était capable de choix audacieux, mais néanmoins réussis, et elle réitère cet exploit ici. Comment ? En bouleversant son intrigue pour mieux piéger son lecteur !
Ainsi, C. R. Grey dissémine des indices tout au long de son histoire, indices que j’ai bien entendu repérés… sans pour autant les comprendre aussitôt. Et même si je suis finalement parvenue à démêler le vrai du faux, je peux vous assurer que j’ai été – une fois de plus ! – étonnée, emportée, subjuguée.
--- Des héros de plus en plus attachants ---
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai retrouvé la petite bande rencontrée dans L’héritier : Bailey, mais aussi Tremelo, Tori, Phie, Hal et leurs compagnons à poil, à plumes ou à écailles. Mais alors qu’ils n’étaient, pour la plupart, que de simples écoliers, les voilà définitivement entraînés dans une révolution qui les touche directement. Malgré leur jeune âge et des craintes bien fondées, ils n’hésiteront pas face au danger.
J’ai également découvert Gwen sous un autre jour. Sans le soutien de l’Ancien, elle n’a d’autre choix que de prendre ses propres décisions, d’emprunter son propre chemin. Et son destin, je peux déjà vous le dire, est loin d’être commun…
--- Un final explosif ---
La force de C. R. Grey réside, selon moi, en sa capacité à porter son intrigue jusqu’à son terme. La tension augmente d’un cran à chaque chapitre, les desseins des antagonistes se dévoilent peu à peu et on n’attend qu’une chose : découvrir qui l’emportera.
Mais ce n’était qu’une bataille de plus. Moi, ce qui m’importe à présent, c’est de savoir qui gagnera la guerre. Bref, vous l’aurez compris, je compte bien me jeter sur le tome 3 dès sa sortie !
Déjà, je remercie le site lecteurs.com pour l'envoi de ce livre.Et pour nous faire découvrir d'autres histoires.
malheureusement je n'ai pas trop aimer ce livre, me faisant beaucoup penser au livre à la saga "à la croisée des mondes" livre que j'ai bien aimé, l'imagination du livre Animas me semble encore un peu jeune et trop hésitante.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire Animas de C.R. Grey.
Malgré le fait que j'ai trouvé la plume de l'auteure assez maladroite (Abondance de détails pas si essentiels à l'histoire, des situations qui se réglaient bien trop rapidement à mon goût) et surtout SURTOUT malgré la gêne que j'ai ressentit en début de lecture.
Gêne provoquée par l'influence certaine, limite plagiaire d'Harry Potter. En effet le prologue et les trois premiers chapitres sont, à mon sens, limite du copier/coller sur l'histoire de J.K. Rowling.
Garçon prépubère adopté, avec de grands pouvoirs pas encore révélés, il se fait un ami presque immédiatement dans le train qui l'emmène à son école, et j'en passe...
Mais comme Elisabeth Gilbert l'a écrit dans Big Magic: " Tout a déjà été écrit. L'humanité a plusieurs milliers d'années d'existence, ce que tu veux créer a forcément déjà été créé un jour. Mais il n'a jamais été créé par toi."
Donc personnellement je lui pardonne et je vois ces premiers chapitres plus comme un clin d’œil à une grande auteure! :)
Puis tout cela se fait vite oublier au profit de l'intrigue. La relation colié/humain est très intéressante et les chapitres sur la chavages (jeu vedette d'Aldemere) en sont mes préférés! :)
Si vous aimez les romans fantastiques, avec de la magie, des valeurs sur l'amitié et la loyauté, que le monde animal vous fascine et que vous n'êtes pas contre une petite lecture très jeunesse, foncez!
J'attends avec impatience la sortie du second tome en France le 22 Novembre de cette année!!
(Papa Noël entends tu mon appel? ;p )
XOXO
Hangee
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