Soumise aux deux plus grandes tragédies qu’on puisse connaître, le témoignage d'une femme qui veut vivre
Soumise aux deux plus grandes tragédies qu’on puisse connaître, le témoignage d'une femme qui veut vivre
Un livre sur le deuil et la fin de vie.
Blandine de Caunes est la fille de Benoite Groult ; Celle-ci à 96 ans et elle décline.
Qu'il est difficile de voir sa mère, cette femme si indépendante, si forte, remplie de convictions et qui a tant aimé ses filles, s'éteindre inexorablement au fil des jours dans son corps et dans son esprit.
L'auteure raconte sa volonté et sa difficulté à accompagner sa mère dans son étiolement.
Et puis, un drame éclate ; elle perd sa fille violette âgée de 36 ans.
Le récit devient un cri de désespoir. Comment survivre à la perte de son enfant, comment continuer à s'occuper de sa mère, comment montrer son amour à Zélie qui vient de perdre sa maman alors qu'elle n'a pas 10 ans, comment ne pas sombrer ? ; c'est tout cela que Blandine de Caunes met en mot.
Il a beaucoup de solidarité ; le soutien de sa famille et de ses amis l'empêchera de sombrer.
C'est émouvant, bien sûr, mais sans voyeurisme. C'est une lecture triste sans être éprouvante.
D'une écriture fluide sans écarter ses moments de doutes, ses faiblesses voire ses lâchetés, Blandine de Caune nous offre sans doute les moments les plus éprouvants de sa vie tout en sachant y mettre un peu d'espoir.
Poignant.
Blandine de Caunes raconte la maladie et la mort de sa mère Benoîte Groult.
J’aime beaucoup Benoîte Groult.
Je n’avais pas spécialement envie de lire ce livre.
Assister à la dégradation par Alzheimer d’une personne qu’on apprécie n’est pas spécialement des plus agréable.
Et cette lecture ne fut en effet pas des plus agréables.
Tout en respectant sa douleur, je n’ai pas spécialement apprécié la personne, ou du moins sa personnalité telle qu’elle apparaît dans le livre.
Un peu trop d’étalage de personnalités connues en plus.
Mais je reconnais qu’il doit être très difficile d’écrire sur la déchéance d’une mère aimée.
Alors pourquoi n’ai-je pas ressenti plus d’empathie pour elle ?
La deuxième partie par contre bouleverse vraiment.
Avant que sa mère de 96 ans ne meure, sa fille de 36 ans est tuée dans un accident de voiture
Trop c’est trop.
Ne bientôt plus avoir de mère et ne plus être mère ! Que ce doit être dur et éprouvant.
Au delà du fait qu'il s'agit de la fin de vie de Benoite Groult, c'est l'histoire de la décadence de fin de vie face à la maladie, c'est voir le corps de cette mère aimée et admirée qui se vide de son âme, c'est le questionnement sur le respect de "mourir dans la dignité" hautement soutenue tout au long de sa vie par Benoite Groult. C'est les signes que l'on n'a pas vus ou pas voulu voir, c'est l'acceptation, le deuil que l'on commence à faire avant que le corps s'en aille. Mais c'est aussi l'accompagnement, les exaspérations, la tendresse, les mots d'amour, l'importance de l'entourage.
Alors que la déchéance se fait de jour en jour plus présente, Blandine se fait à l'idée et souhaite même voir partir sa mère rapidement quand survient brutalement la mort accidentelle de sa fille. Elle est submergée par le chagrin, doit continuer à accompagner sa mère sans rien pouvoir partager avec elle et se tenir debout pour sa petite fille.
Un beau récit de femmes, d'amour filial, plein de tendresse, d'amour, de mots doux.
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