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Prendre la route. Peu importe laquelle. Va pour le chemin de Compostelle. “Je sais déjà que la route va me changer. Je veux qu’elle me change.” Blaise marche, d’abord accompagné de deux amis, puis seul avec ses angoisses. Il évoque ses dernières années chaotiques : des études de philosophie, de théâtre, de langues étrangères, vite abandonnées. Beaucoup d’impasses et de demi-tours dans ce roman graphique fait de noir et de blanc.
Il n’est pas très bien préparé : un sac trop lourd, une andalouse pour lui porter chance, une boussole mais pas de carte. “Si je ne sais pas où je suis, comment savoir où je dois aller ?” Heureusement, sur le chemin il fait des rencontres qui l’aident à surmonter ses flashbacks malheureux et ses vilains cauchemars. Mais bien souvent, il est seul, dans de toutes petites cases enneigées ou dans des grandes pages caniculaires. “Et le ciel et les nuages prennent toute la place.”
Grâce à la marche, Blaise qui a tant de mal à avancer dans la vie, à quitter ses parents, à se remettre de sa rupture amoureuse, parvient à trouver sa voie. Sans doute la poésie et le dessin. “La marche est une danse qui fait défiler les paysages.”
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