Annie Diaz Aracil naît en 1945 à Perrégaux, « ville des oranges », dans le département d'Oran en Algérie française. Dans les années 50, elle découvre la lecture qui nourrit son imaginaire, puis ce sont les balbutiements d'écriture. Elle note des sensations et des images sur ses carnets d'écolière...
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Annie Diaz Aracil naît en 1945 à Perrégaux, « ville des oranges », dans le département d'Oran en Algérie française. Dans les années 50, elle découvre la lecture qui nourrit son imaginaire, puis ce sont les balbutiements d'écriture. Elle note des sensations et des images sur ses carnets d'écolière, chaque soir, dans une gourmandise de mots. Sa parole silencieuse restitue ainsi sa part d'enfance, celle qui demeure l'empreinte de tous les commencements. En 2015, elle reçoit le 2e prix du concours littéraire pied-noir au salon du Barcarès pour « mes ancêtres espagnols ». Puis en 2019, publication de poèmes dans les « carnets de poésie » aux éditions Ouaknine. Elle aime dire qu'elle est une fille de « Là-bas ». Sans « mélancoliser » les souvenirs, elle aime s'entretenir avec eux, leur donner du sens et dénouer leur histoire pour prolonger un peu les parfums d'enfance. L'enfance seule demeure inaltérée.